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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Tel-Aviv cherche à obtenir le déploiement de la Fnuod dans les fermes de Chebaa Nouvel avertissement de Barak au Hezbollah

Une fois de plus, l’État hébreu menace le Liban de représailles en cas d’attaque du Hezbollah contre des objectifs israéliens. «Israël agira avec force pour défendre ses citoyens et ses soldats et ne tolérera aucune atteinte à sa souveraineté», a déclaré hier M. Barak lors d’un entretien avec le ministre hongrois de la Défense Janos Szabo, actuellement en visite en Israël. Selon le communiqué du bureau de M. Barak, celui-ci a fait cette déclaration en évoquant la situation à la frontière nord d’Israël où le Hezbollah a tué un soldat israélien le 26 novembre après avoir enlevé le 7 octobre trois militaires. Simple réaffirmation d’une position de principe ou menace imminente ? À en croire les rapports diplomatiques parvenus à Beyrouth, une riposte immédiate de l’État hébreu aux attaques du Hezbollah est exclue. Mais cela ne signifie pas que les menaces israéliennes ne sont pas à prendre au sérieux. Elles se concrétiseraient en effet, si la Résistance persistait à mener ses attaques contre les positions de l’armée israélienne dans la zone des fermes de Chebaa, a affirmé hier un ambassadeur accrédité à Beyrouth, sous couvert de l’anonymat. Dans ce cadre, selon le quotidien al-Kifah al-Arabi citant des sources de sécurité, Israël entraînerait de manière intensive des commandos pour enlever des personnalités libanaises à l’aide d’hélicoptères. «Les survols d’hélicoptères et d’avions israéliens qui ont lieu récemment s’inscrivent dans le cadre des préparations à ces opérations », ajoute le journal. Entre-temps, Tel-Aviv mène une contre-offensive diplomatique concernant les fermes de Chebaa. D’après certaines informations en provenance de New York, les autorités israéliennes auraient demandé à l’émissaire spécial du secrétaire général des Nations unies au Proche-Orient, Terjé Roed-Larsen, l’installation de la Fnuod (force de désengagement onusienne entre la Syrie et Israël) dans la zone des hameaux. Or, si les Nations unies accèdent à la requête de l’État hébreu, elles reconnaîtraient indirectement que les fermes de Chebaa sont syriennes et non libanaises. Mais en toute logique, l’Onu devrait demander l’avis de Damas avant de déployer des unités de la Fnuod dans cette région ; et la Syrie ayant reconnu la libanité de cette zone, elle devrait donc rejeter une telle mesure. En résumé, la démarche israélienne viserait notamment à neutraliser les attaques de la Résistance contre cette région et à confirmer son appartenance à la Syrie. L’État hébreu ne devrait alors en retirer ses troupes que dans le cadre de la résolution 242 et donc après la conclusion d’un accord avec Damas au sujet du Golan. Quoi qu’il en soit, le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan aurait déjà demandé à une équipe d’experts de réunir le maximum d’information sur les fermes de Chebaa en prévision du rapport qu’il devrait soumettre au Conseil de sécurité avant le 31 décembre. De sources diplomatiques, on apprend que la superficie de ces hameaux serait d’environ 25 kilomètres carrés.
Une fois de plus, l’État hébreu menace le Liban de représailles en cas d’attaque du Hezbollah contre des objectifs israéliens. «Israël agira avec force pour défendre ses citoyens et ses soldats et ne tolérera aucune atteinte à sa souveraineté», a déclaré hier M. Barak lors d’un entretien avec le ministre hongrois de la Défense Janos Szabo, actuellement en visite en...