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Actualités - CHRONOLOGIE

CONCERT À l’auditorium de l’UL – Sin el-Fil Pour un air de jazz…

 Les concerts organisés par le Conservatoire national supérieur de musique se suivent mais ne se ressemblent pas. De mélopée orientale aux airs du «tarab» et des «mouachahat», en passant par la musique de chambre ou le déferlement et la passion des grands romantiques, la musique, classique ou de variété, a ici le vent en poupe. Pour la dernière manifestation le ton était au jazz. Trois musiciens – connus des mélomanes libanais – étaient sous les feux de la rampe de l’auditorium de l’Ul à Sin el-Fil. Au piano, interprète et compositeur, Arthur Satian, à la basse acoustique Jack Gregg et aux batteries Steve Philipps. Cool et décontractée, rythmée et chaloupée, cette musique était un mélange de genres et de styles. Au menu des œuvres variées faites pour l’improvisation et les «sahbat» (ces longues coulées aux reflets imprévisibles) de Juan Tizol, Herbie Hancock, Miles Davis, Richard Rodgers,Wayne Shorter, Cy Coleman et, bien entendu, la touche de Jack Gregg et Arthur Satian. De Caravan, la première pièce interprétée, à Milestones de Miles Davis, en passant par La danse du dauphin, Ma fi et Mr M.T., le ton est au rythme et à un dialogue animé entre batterie, piano et basse, et parfois de délicieuses fuites en solo. La seconde partie du programme était réservée à une ouverture avec It Might as Well be Spring de Richard Rodgers, pour finir avec des variations bien libres sur le monde sonore de Debussy avec le spleen version jazz intitulé Debussy Blues d’Arthur Satian. Entre ces deux narrations, le public a pu applaudir Fee fi Fum de Wayne Shorter, Dream on the Rocks d’Arthur Satian et Effet de sorcelleries de Cy Coleman. Applaudissements nourris d’un public conquis qui communiait avec les musiciens dans l’amour du jazz. 
 Les concerts organisés par le Conservatoire national supérieur de musique se suivent mais ne se ressemblent pas. De mélopée orientale aux airs du «tarab» et des «mouachahat», en passant par la musique de chambre ou le déferlement et la passion des grands romantiques, la musique, classique ou de variété, a ici le vent en poupe. Pour la dernière manifestation le ton était...