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Actualités - CHRONOLOGIE

Enseignement supérieur L’UL réclame un recteur et cinq doyens

 L’Université libanaise était hier en grève générale de protestation contre le «vide administratif» dans lequel le gouvernement l’a abandonnée, après la démission de son ancien recteur, M. Assaad Diab, nommé ministre, dont le remplacement se fait toujours attendre. La grève, que l’on a fait coïncider avec la réunion du Conseil des ministres, a été observée à l’appel de la Ligue des professeurs à plein temps, qui a rappelé que cinq des facultés de l’UL sont toujours sans doyen. Dans un communiqué publié pour l’occasion, la Ligue des professeurs a rappelé que l’Université libanaise, institution nationale publique, compte 80 000 étudiants inscrits et emploie 3 000 professeurs et 3 000 employés. Ces chiffres, souligne la ligue, donnent une idée de l’importance de cette institution sur le plan académique, sur celui de la recherche scientifique, ainsi que dans la formation et le renouvellement des élites des divers secteurs de la vie nationale. Par la même occasion, la Ligue des professeurs a rappelé que le conseil de l’UL est paralysé du fait de l’absence du recteur et des cinq doyens. Ce conseil, indique le communiqué, comprend : les doyens des diverses facultés, des représentants des professeurs, deux personnalités indépendantes réputées pour leur compétence et leur intégrité, ainsi que des représentants de l’union nationale des étudiants. L’absence d’un recteur entraîne également un retard significatif dans l’approbation et le vote du budget de l’UL, auquel le sort des dizaines de fonctionnaires contractuels est lié. Le communiqué reproche au gouvernement sa «négligence» à accomplir un devoir qui lui incombe. La nomination d’un recteur serait ainsi l’indice de la volonté des responsables d’accorder à l’UL l’attention qu’elle mérite, dans la mesure où toute une série de décisions d’ordre organisationnel, académique, professoral et estudiantin en dépendent.
 L’Université libanaise était hier en grève générale de protestation contre le «vide administratif» dans lequel le gouvernement l’a abandonnée, après la démission de son ancien recteur, M. Assaad Diab, nommé ministre, dont le remplacement se fait toujours attendre. La grève, que l’on a fait coïncider avec la réunion du Conseil des ministres, a été observée à...