Environnement Greenpeace : retirer les produits toxiques de la circulation

Greenpeace a annoncé hier que les Libanais peuvent dorénavant participer à son action pour l’éradication des produits chimiques dangereux via Internet à l’adresse suivante : www.greenpeace.org. Tous les messages envoyés parviennent à Johannesburg (Afrique du Sud), dans le cadre des négociations pour un traité international visant à retirer les produits toxiques de la circulation. «La plupart de ces produits chimiques n’existaient pas, il y a cinquante ans, a précisé Zeina al-Hajj, porte-parole de Greenpeace au Liban. Or, aujourd’hui, ils évoluent dans le métabolisme de tous les êtres humains sur terre. Ils contaminent la nourriture, l’air, l’eau… Cette semaine, les gouvernements prennent des décisions qui devraient être basées sur le droit de chacun de vivre dans un monde sans pollution toxique». Si les négociations réussissent, une liste de douze polluants organiques appelés POP, pour lesquels le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a requis une action urgente, seront retirés des marchés et de la consommation. «Les dioxines, produits par l’incinération et par certaines industries, sont en tête de liste, selon le communiqué de Greenpeace. Or, la volonté d’avoir recours à l’incinération au Liban existe». Et de rappeler que «le Liban, qui est signataire de ce traité, souffre de la pollution industrielle qui affecte ses côtes et ses cours d’eau».