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Actualités - OPINION

Adipeux Roi

Allons bon, voilà que c’est Istiz Nabeuh qui vient maintenant nous jouer les trouble-fesses. On est là peinard à festoyer, à rêver de Paris II en espérant qu’il ne finira pas Bagdad Café, à attendre les privatisations qui vont dépouiller cet État feignasse de ses oripeaux inutiles... Et qui donc se la ramène ? Un vieux déshérité cuvée 1984 sur le retour qui, après avoir bouffé pendant des années à toutes les mangeoires de l’administration, a de nouveau un petit creux et réclame quelques fromages de la République. Unique objet de son ressentiment : Rafic à fric. Et pour cause. L’Airbag de Koraytem vient de s’acheter au prix fort les deux ministres censés représenter le Haut Perché du Parlement. Deux chiites pur jus que ce dernier a biberonnés au nectar du mouvement Amal, du temps où il n’était que patron milicien pubère et braillard. Deux ans de gouvernement et quelques privilèges plus tard, les deux neuneus ont viré leur cuti et sont devenus Hariro-compatibles. Du coup, le comte de Berry se retrouve le pantalon sur les chevilles. Depuis, il convoque régulièrement les cire-pompes qui l’entourent pour descendre en flammes l’équipe du Bibendum saoudien. Lequel n’en a rien à braire et a déjà gentiment fait comprendre à son compère émacié que ses gesticulations lui en touchent une sans faire bouger l’autre. Pour l’heure en tout cas, Adipeux Roi a rodé sa méthode : engraisser les ministres qui râlent. À ce rythme, il finira sans doute par racheter le reste du gouvernement, l’ensemble du Parlement et le mobilier qui va avec. Bon, il restera toujours un ou deux croûtons qui vont ruer dans les brancards. Pas de quoi fouetter une chatte, vu qu’Émile 1er a fait savoir que le cabinet Hariri continuera pour quelque temps à brouter autour de lui, qu’on ne change pas une équipe qui gagne, mais que rien n’empêche de lui tomber dessus de temps à autre. Qu’en somme, on ne sait pas grand-chose sur le sort du gouvernement, mais que c’est une bonne raison pour s’engueuler, vu que tout irait bien dans le pire des Liban possibles... Si ça n’était pas déjà plus mal. Gaby NASR
Allons bon, voilà que c’est Istiz Nabeuh qui vient maintenant nous jouer les trouble-fesses. On est là peinard à festoyer, à rêver de Paris II en espérant qu’il ne finira pas Bagdad Café, à attendre les privatisations qui vont dépouiller cet État feignasse de ses oripeaux inutiles... Et qui donc se la ramène ? Un vieux déshérité cuvée 1984 sur le retour qui, après...