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Actualités - CHRONOLOGIE

Lahoud insiste sur la nécessité d’informer l’opinion publique

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a condamné la tentative d’assassinat contre le juge des référés, Fadi Nachar, hier en matinée au Palais de justice. Assurant que ce genre de crimes, « quels qu’en soient les motifs, ne peut que renforcer l’intégrité et le désintéressement de la justice libanaise. Et cela n’affectera en rien la grande éthique dont jouissent les juges, ni leur fidélité au serment qu’ils ont fait le jour où ils ont décidé de défendre le droit », a martelé le locataire de Baabda. Dès qu’il a été mis au courant du drame, le président Lahoud a demandé aux parties concernées d’adopter les mesures nécessaires à l’encontre du criminel, exigeant également qu’une enquête soit ouverte pour expliquer comment des armes ont pu être introduites dans l’enceinte du Palais de justice. Il a également insisté sur la nécessité d’informer l’opinion publique des développements de l’enquête. Pour le ministre de la Justice, Samir Jisr, il est nécessaire de ne pas anticiper sur l’enquête, « le plus important c’est que le criminel a été arrêté », a-t-il indiqué. « Toutes les mesures ont été prises par les juges d’instruction et par le parquet, et le ministre de l’Intérieur était personnellement présent : tout le monde travaille », a ajouté le ministre de la Justice. Qui a tenté d’expliquer l’introduction de l’arme à feu dans l’enceinte du Palais de justice en soutenant que « malgré les mesures de sécurité, des infiltrations pouvaient se produire. Il est possible que nous ayons besoin de plus d’équipements », a-t-il, en outre, concédé. Souhaid : L’incapa cité du pouvoir Pour sa part, le député Farès Souhaid a affirmé que le pouvoir, « après qu’il eut écarté toute possibilité de changements économique et politique par les voies démocratiques, a commencé à faire étalage de ses muscles sur le plan sécuritaire. Et ne voilà-t-il pas que ce regrettable crime vient prouver l’incapacité de ce pouvoir ne serait-ce que de défendre les citoyens libanais... », a asséné le député de Jbeil. D’autre part, bon nombre de personnalités politiques ont vivement condamné l’agression dont a été victime le juge Nachar, demandant que toute la lumière soit faite. Citons parmi eux les députés Ali el-Khalil, Nicolas Fattouche, Walid Eido, Abdallah Farhat, Nehmetallah Abi-Nasr, Nabil Boustany et Pierre Gemayel, ainsi que le chef des Kataëb, Karim Pakradouni. Quant au député de Batroun, Boutros Harb, il s’est déclaré extrêmement surpris par le fait qu’un individu armé puisse s’introduire dans un Palais de justice et tirer, presque à bout portant, contre un juge en exercice. Il condamne vigoureusement, en outre, « la lacune observée dans le système de sécurité » du Palais de justice et appelle à l’ouverture rapide d’une enquête qui déterminerait le ou les responsables de cette lacune « qui a permis au criminel de s’infiltrer, armé, dans le Palais de justice, pour tirer sur un juge en plein travail ».
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a condamné la tentative d’assassinat contre le juge des référés, Fadi Nachar, hier en matinée au Palais de justice. Assurant que ce genre de crimes, « quels qu’en soient les motifs, ne peut que renforcer l’intégrité et le désintéressement de la justice libanaise. Et cela n’affectera en rien la grande éthique dont jouissent les...