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Actualités - CHRONOLOGIE

L’ambassadeur de France au centre agricole de la Fondation René Moawad Lecourtier : « Les marchés européens s’ouvriront en février aux produits libanais »

L’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, a assuré que les marchés européens s’ouvriront à partir de février aux produits libanais, grâce à l’accord d’association entre Beyrouth et l’Union européenne, tout en faisant remarquer que l’État doit assumer son rôle dans cette perspective pour rendre les produits locaux plus compétitifs. M. Lecourtier, qui effectue une tournée sur les sites des projets de développement financés par son pays au Liban-Nord, a visité hier le centre agricole relevant de la Fondation René Moawad, à Majdlaya, dans le caza de Zghorta, où il a été accueilli par Mme Nayla Moawad et par les responsables du centre. Dans une allocution, Mme Moawad a salué l’initiative française visant à « soutenir et à financer des projets productifs utiles pour une importante catégorie de la société civile ». Elle a dans le même temps fait remarquer que le secteur agricole n’obtient pas l’intérêt qu’il mérite de l’État, affirmant que la Fondation qu’elle dirige « tend à travers ses activités aussi bien à renforcer la démocratie qu’à venir en aide à la population en l’encourageant à entreprendre des projets productifs ». Prenant à son tour la parole, M. Lecourtier a donné raison à la parlementaire, en observant lui aussi que le secteur agricole qui emploie près de 40 % de la population ne bénéficie pas de l’intérêt qu’il mérite « alors que sa dynamisation peut avoir des retombées économiques positives, grâce surtout à la consolidation de la production ». Selon lui, ce n’est pas seulement la production ovine qui doit être développée, mais celle des fruits et des olives « qui font face à une concurrence des pays voisins ». M. Lecourtier a estimé qu’un développement de ces productions assurera au Liban de nouveaux horizons économiques. « Mais une telle entreprise, a-t-il renchéri, nécessite un emballage et une commercialisation de qualité, conformément à des critères précis, d’autant que le Liban a signé l’accord d’association libano-européenne, qui ouvrira les marchés de l’UE aux produits libanais à partir de février prochain. L’État doit assumer son rôle dans ce cadre car les initiatives qui sont prises pour stimuler la production proviennent pour la plupart d’organisations non gouvernementales. »
L’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, a assuré que les marchés européens s’ouvriront à partir de février aux produits libanais, grâce à l’accord d’association entre Beyrouth et l’Union européenne, tout en faisant remarquer que l’État doit assumer son rôle dans cette perspective pour rendre les produits locaux plus compétitifs. M. Lecourtier, qui effectue...