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Actualités - CHRONOLOGIE

PRÉSIDENCE - Le chef de l’État a donné ses directives à Jean-Louis Cardahi pour l’étape à suivre dans le dossier du cellulaire Lahoud : Pour le secteur financier, la transparence doit rester l’une des principales priorités des responsables(photos)

Le chef de l’État, Émile Lahoud, a rappelé hier que la « transparence » dans le rapport avec la chose financière doit rester l’une des principales priorités des responsables concernés, « les officiels d’entre eux, comme les non-officiels ». Demandant que le politique reste « éloigné » de ce même secteur financier, et que tout soit fait, en la matière, en fonction de l’intérêt supérieur national. Et insistant sur la nécessité d’appliquer les lois et les règlements en vigueur, notamment en ce qui concerne les fusions-acquisitions bancaires. Le chef de l’État a présidé hier une réunion regroupant le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, le président du comité de contrôle des banques, Walid Alameddine, ainsi que le président de l’Association des banques, Joseph Torbey. Les réalités financières et bancaires dans le pays ont été évoquées durant cette réunion : la coopération entre la Banque centrale et le comité de contrôle d’une part, et les banques en activité de l’autre, le tout à la lumière de l’accord signé récemment, et qui porte sur un soutien bancaire à l’État de quatre milliards de dollars, destinés à la restructuration de la dette publique. Ont été également évoquées les mesures prises par la Banque centrale afin d’encourager les opérations de fusions-acquisitions entre les banques. Le président Lahoud a rendu hommage à l’initiative adoptée par l’Association des banques, estimant que c’était un « exemple-type de cette coopération entre les secteurs privé et public. Surtout que toute amélioration de l’économie nationale se répercutera positivement sur tout le monde », a estimé le locataire de Baabda. Qui a souligné en outre que le soutien obtenu au cours de la conférence de Paris II doit être accompagné d’une kyrielle de mesures internes censées conforter la crédibilité du Liban aux yeux, notamment, des pays donateurs. Parallèlement, le président Lahoud a reçu le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi. Au centre des discussions : les étapes à suivre dans le dossier du cellulaire. Notamment le lancement de l’appel d’offres par le Conseil supérieur de la privatisation, la mise en place d’un mécanisme de contrôle des recettes du secteur de la téléphonie mobile, ainsi que la bonne marche de l’exécution des contrats en cours. Selon des sources proches de Baabda, le chef de l’État a fait part au ministre Cardahi des directives à suivre en ce qui concerne la prochaine étape : la nécessité de redynamiser les recettes de l’État ; préserver les droits de celui-ci ; assurer les services requis par les citoyens ; adopter une glasnost totale ; et appliquer ce qui a été décidé « minutieusement et avec soin ». D’autre part, la coopération entre le Liban et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a été l’un des points de discussion entre le président Lahoud et une délégation de l’OMC, emmenée par son vice-président, Ali Azadrana. L’OMC avait fait part de son souhait de soutenir les secteurs privé et public au Liban, notamment en habilitant et en entraînant les fonctionnaires et autres employés des deux secteurs. Un accord sera signé avec l’École nationale des affaires, qui deviendra l’un des lieux principaux destinés à cet entraînement. Rappelons que le Liban n’est que membre observateur de l’OMC. Le chef de l’État a également reçu l’ambassadeur du Liban à Tunis, Raymond Rouphaël, ainsi que le recteur de l’Université libanaise, Ibrahim Kobeissi.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, a rappelé hier que la « transparence » dans le rapport avec la chose financière doit rester l’une des principales priorités des responsables concernés, « les officiels d’entre eux, comme les non-officiels ». Demandant que le politique reste « éloigné » de ce même secteur financier, et que tout soit fait, en la matière, en fonction...