Terrorisme, Irak, Proche-Orient au menu des discussions à Londres Blair et Assad dressent le constat de leurs divergences

Malgré une atmosphère qui se voulait amicale, le président Bachar el-Assad et le Premier ministre britannique Tony Blair n’ont pu hier qu’afficher leurs divergences sur l’Irak, les Palestiniens et le terrorisme, au premier jour d’une visite historique effectuée par le chef de l’État syrien en Grande-Bretagne. « Je suis optimiste. Ce que nous avons vu jusqu’à présent est la bonne coopération du gouvernement irakien. Nous espérons que cette coopération va continuer jusqu’à ce que nous résolvions la crise de manière pacifique », a commenté M. Assad. Ce qui n’est pas le point de vue du gouvernement britannique, qui avait mis en doute dans la journée la bonne foi de Bagdad. D’ailleurs, M. Blair a confirmé qu’il avait « des divergences d’opinions » avec son invité syrien, mais qu’il était « important d’avoir un dialogue avec la Syrie, quel que soit le niveau des divergences ». Page 10