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Actualités - CHRONOLOGIE

Société L’affaire des pubs fermés n’a toujours pas été réglée

La fermeture des huit pubs du centre-ville par les agents de la police du Parlement, avec son cortège de questions sans réponses, continue de faire couler beaucoup d’encre. Après les propriétaires des établissements, le Syndicat des propriétaires de restaurants, cafés, boîtes de nuit et pâtisseries a publié samedi un communiqué dans lequel il souligne qu’il n’est nullement concerné par les surenchères politiques et qu’il souhaite régler cette affaire « dans le cadre des lois en vigueur ». Le syndicat estime que tous les établissements sont disposés à se conformer aux lois en vigueur à condition que celles-ci soient « claires, équitables et favorables aux investissements touristiques ». Le conseil du syndicat appelle « les responsables concernés » à autoriser la réouverture des pubs pour des raisons touristiques et sociales évidentes. Rappelons qu’à la suite de bagarres survenues dans le centre-ville et dans lesquelles serait impliqué le neveu d’un député et ancien ministre, les agents de la police du Parlement se sont présentés dans les huit pubs, leur demandant de fermer leurs portes. Selon le secrétariat général du Parlement, « certains ont profité de l’interdiction de la circulation automobile dans le centre-ville pour y ouvrir des bars (...), provoquant la fermeture de plusieurs restaurants fréquentés par des personnalités, des notables et des familles venant des diverses régions libanaises ». Cette mesure est d’autant plus arbitraire que les établissements en question ne sont nullement des bars et que, selon la loi, la police du Parlement n’a aucune qualité pour intervenir dans de telles circonstances, ses prérogatives se limitant à la protection du seul bâtiment de la Chambre des députés. Jusqu’à ce jour, il a été impossible de savoir qui a donné l’ordre de fermeture des huit établissements concernés, le mohafez de Beyrouth, Yacoub Sarraf, s’étant contenté d’une réponse évasive. « Il y a beaucoup d’instances qui peuvent donner un ordre pareil, comme les ministères du Tourisme, de l’Intérieur et de la Santé, et d’autres... », avait-il répondu mercredi dernier à une question de L’Orient-Le Jour.
La fermeture des huit pubs du centre-ville par les agents de la police du Parlement, avec son cortège de questions sans réponses, continue de faire couler beaucoup d’encre. Après les propriétaires des établissements, le Syndicat des propriétaires de restaurants, cafés, boîtes de nuit et pâtisseries a publié samedi un communiqué dans lequel il souligne qu’il n’est...