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Actualités - CHRONOLOGIE

Société L’affaire des pubs fermés : après l’arbitraire, la confusion

L’affaire des huit pubs fermés du centre-ville par la police du Parlement mardi a connu de nouveaux rebondissements hier. L’Agence nationale d’information a publié un rapport attribué au ministère du Tourisme, plus précisément au comité chargé par le ministre Karam Karam d’examiner les permis des huit établissements. Ce communiqué précise que « trois de ces établissements touristiques ont obtenu des permis provisoires, trois autres ont présenté des demandes incomplètes au ministère et les deux derniers n’ont pas présenté de dossiers du tout ». Toutefois, la LBC affirme que ce même rapport lui est parvenu par fax, mais du bureau de Arafat Hijazi, attaché de presse du président de la Chambre Nabih Berry, et que le document n’était signé d’aucun officiel, ce qui est pour le moins surprenant. La chaîne de télévision avait contacté dans la matinée la directrice générale du ministère du Tourisme, Nada Sardouk, qui avait affirmé qu’elle ne rendrait sa réponse que lundi... Par ailleurs, L’Orient-Le Jour a reçu des démentis concernant certaines informations incluses dans le rapport. Ainsi, après l’arbitraire scandaleux que représentait la fermeture de ces établissements, on nage maintenant en pleine confusion. En tout état de cause, les observateurs rappellent que la question des permis n’était pas la raison première qui a conduit à la fermeture des établissements (ne serait-ce pas démesuré, d’ailleurs ?) et que l’intervention de la police du Parlement constitue dans tous les cas une irrégularité. C’est cela qui a constitué le fond d’un communiqué du Parti national libéral (PNL), publié hier, qui a violemment critiqué la fermeture des pubs, la considérant comme un « précédent d’une extrême gravité ». Le communiqué du PNL a stigmatisé « ce comportement milicien qui est tout sauf une erreur involontaire ». « Selon le PNL, même si les propriétaires de pub sont coupables d’une irrégularité quelconque, est-ce la police du Parlement qui est supposée les ramener à l’ordre, sans prendre en compte aucune considération juridique, financière ou administrative, au sein d’une indifférence de tous les organismes étatiques concernés et d’un silence dans les différents palais et ministères ? De plus, si ces pubs sont considérés comme déplacés dans cette région, pourquoi leur a-t-on permis à l’origine de faire tous ces investissements ? » Tard en soirée, les propriétaires des pubs ont publié un communiqué dans lequel ils soulignent qu’ils ne sont nullement concernés par les surenchères et les critiques dirigées contre le président de la Chambre. « Nous souhaitons régler ce problème conformément aux lois en vigueur sans donner à cette affaire une quelconque portée politique », précisent les propriétaires des pubs.
L’affaire des huit pubs fermés du centre-ville par la police du Parlement mardi a connu de nouveaux rebondissements hier. L’Agence nationale d’information a publié un rapport attribué au ministère du Tourisme, plus précisément au comité chargé par le ministre Karam Karam d’examiner les permis des huit établissements. Ce communiqué précise que « trois de ces...