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Actualités - CHRONOLOGIE

Organisations - La branche caritative du mouvement a été interdite Le Canada ajoute le Hezbollah à sa liste noire des réseaux terroristes

Le gouvernement canadien a annoncé hier l’ajout du Hezbollah et de deux autres groupes à sa liste noire des organisations soupçonnées de terrorisme et donc interdites au Canada. Les deux autres groupes sont le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et la secte japonaise Aum Shinrikyo. Quiconque au Canada appartient ou soutient l’une de ces organisations est passible d’une peine de 10 ans de prison, a indiqué le solliciteur général (ministre de l’Intérieur), Wayne Easter. Cette annonce porte à seize le nombre d’organisations soupçonnées de terrorisme que le Canada a interdites depuis le mois de juillet en vertu du code criminel canadien. Deux partis d’opposition et des organisations juives canadiennes faisaient campagne depuis plusieurs mois pour que le Hezbollah soit ajouté à cette liste, une action en justice ayant même été engagée à la fin novembre par B’nai Brith, Canada, pour forcer Ottawa à le faire figurer sur la liste des groupes interdits. À ce jour, seule la branche dite militaire du Hezbollah (la Force de sécurité extérieure) était interdite au Canada, ce qui permettait à la branche « caritative » du mouvement de poursuivre librement ses activités de financement. « Le gouvernement du Canada a convenu que ces entités sont reconnues pour leur participation à des activités terroristes », a indiqué le bureau de M. Easter dans un communiqué. « Tout particulier ou groupe inscrit sur cette liste peut voir ses biens saisis et confisqués. Les personnes et les organisations touchées sont passibles de sanctions sévères qui touchent les biens ou le financement des entités inscrites, dont une peine pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement », précise le communiqué. M. Easter a affirmé qu’il prévoyait d’ajouter d’autres organisations à la liste noire canadienne, « dès que possible, mais seulement après avoir procédé à une recherche et à une analyse approfondies ». Le Congrès juif canadien (CJC) a aussitôt fait connaître dans un communiqué sa satisfaction après la décision d’Ottawa sur le Hezbollah. « Tous les Canadiens ne s’en portent que mieux », a affirmé son président, Keith Landy. « En lançant un appel la semaine dernière pour que les attentats terroristes s’étendent au-delà du Moyen-Orient, le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a montré sans équivoque, pour ceux qui en doutaient encore, la vraie nature de cette organisation », a-t-il ajouté. « Beaucoup reste à faire », a-t-il cependant affirmé avant d’appeler Ottawa à ajouter notamment à sa liste les Brigades des martyrs d’al-Aqsa et le mouvement palestinien Tanzim factions du Fateh.
Le gouvernement canadien a annoncé hier l’ajout du Hezbollah et de deux autres groupes à sa liste noire des organisations soupçonnées de terrorisme et donc interdites au Canada. Les deux autres groupes sont le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et la secte japonaise Aum Shinrikyo. Quiconque au Canada appartient ou soutient l’une de ces organisations est passible...