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Paris II, un test pour la crédibilité du Liban, affirme Boutros

L’ancien ministre Fouad Boutros a qualifié de « positifs » les résultats de Paris II et a estimé que cette conférence n’aurait pu se tenir sans « l’entente qui prévaut entre les présidents » et sans les contacts du Premier ministre, Rafic Hariri. « Paris II constitue un test et non une solution globale. Le test en fait s’adresse tant au secteur public qu’au secteur privé et nous devons, en l’espace d’un an, prouver que nous sommes dignes de l’assistance accordée et de la confiance témoignée. Le facteur confiance est très important et nous risquons de le perdre si nous ne nous en montrons pas dignes. J’espère que toutes les parties concernées réalisent ces faits et sont décidées à faire le nécessaire pour que l’assistance se poursuive jusqu’au moment où le Liban sera à même de s’en passer », a déclaré M. Boutros à l’issue d’une rencontre hier avec M. Hariri, au Grand Sérail. Prié d’indiquer si la reprise du dialogue entre l’opposition et le pouvoir figurait à l’ordre du jour de sa réunion avec le Premier ministre, il s’est défendu d’être le porte-parole de qui que ce soit, ajoutant : « J’ai mon propre point de vue et je ne prétends pas être l’unique détenteur de la vérité. J’ai toujours été convaincu que le dialogue interlibanais ne pouvait s’établir indépendamment de la Syrie, car les relations avec la Syrie sont devenues partie intégrante de la politique intérieure libanaise. Il ne saurait donc y avoir de véritable union nationale ou de dialogue sérieux sans ombrelle syrienne. » Parmi les visiteurs du Grand Sérail figuraient le député Farid Makari venu exposer les revendications du Koura au niveau de l’infrastructure, le député Nabil de Freij, le ministre d’État au Développement administratif, Fouad es-Saad, une délégation du parti Tachnag regroupant le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sebouh Hovnanian, le secrétaire général, Hovig Mekhtarian, et M. Soulak Totalian, membre du bureau politique. M. Hariri a également reçu le ministre des Affaires sociales, Assaad Diab, le député Sami Khatib, puis le ministre d’État Béchara Merhej, avant de recevoir, en cours d’après-midi, l’ancien chef de l’État Élias Hraoui.
L’ancien ministre Fouad Boutros a qualifié de « positifs » les résultats de Paris II et a estimé que cette conférence n’aurait pu se tenir sans « l’entente qui prévaut entre les présidents » et sans les contacts du Premier ministre, Rafic Hariri. « Paris II constitue un test et non une solution globale. Le test en fait s’adresse tant au secteur public qu’au secteur...