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Actualités - CHRONOLOGIE

Sécurité - L’enquête se poursuit dans l’affaire de l’assassinat de l’opposant irakien Arrestation d’un troisième Libanais accusé de liens avec el-Qaëda(photo)

Le premier juge d’instruction militaire, Riad Talih, a procédé hier à l’interrogatoire de Abdallah Mohammed al-Mouhtadi, un ressortissant libanais originaire de Tripoli, soupçonné d’entretenir des liens avec l’organisation terroriste el-Qaëda. L’homme faisait l’objet d’un avis international de recherches et a été extradé du Togo où il avait trouvé refuge. Un mandat d’arrêt a été émis à son encontre pour « constitution d’une organisation terroriste visant à porter atteinte à l’autorité de l’État ». Al-Mouhtadi appartenait au même réseau que les deux Libanais, Ramez Sultan et Khaled Omar Minawi, et le Saoudien, Ihaab Dafaa, surnommé Abou Hareth, inculpés de soutien à el-Qaëda le 22 octobre dernier. Les trois Libanais et le Saoudien seront jugés le 16 décembre devant le tribunal militaire présidé par le général Maher Safieddine. Dix-huit autres personnes, de nationalités libanaise, saoudienne, yéménite, palestinienne et turque, ont été inculpées par contumace dans la même affaire. Les quatre hommes écroués sont accusés d’« avoir projeté, au Liban et à l’étranger, de constituer un réseau terroriste visant à porter atteinte à l’autorité de l’État » et d’« avoir utilisé de faux passeports ». Chacun d’eux risque cinq ans de prison. Selon des sources judiciaires, leur objectif était d’aider des membres du réseau d’Oussama Ben Laden en fuite et des fondamentalistes libanais qui se cacheraient dans le camp de réfugiés palestiniens d’Aïn el-Héloué, au Liban-Sud. Toujours sur le plan de la sécurité, des tirs nourris d’armes automatiques ont été signalés hier à Aïn el-Héloué, à proximité de la mosquée Salaheddine qui relève des Ahbache, une formation intégriste sunnite. Le rapport de police ne fait pas état de victimes. D’autre part, l’enquête se poursuit sur l’assassinat à Tyr, le 3 décembre, de l’opposant irakien Walid Ibrahim Abbas Mayahi (31 ans). Interrogés, le directeur du Centre culturel islamique al-Sadr où Mayahi a été assassiné, cheikh Mohammed Daoud Bousseyri et son adjoint, cheikh Mohammed Abdel Hadi Zaydi, tous deux de nationalité irakienne, ont affirmé que trois hommes, Adnane Abboud Hassan Doulaymi, Kahtan Saïd Kaht Jabbouri et Sabah Afiane Najm Maliki, ont tué Mayahi et se sont enfuis. Le procureur général près la cour d’appel du Liban-Sud, Mayssar Chakar, a émis un avis de recherche à l’encontre de Doulaymi, Jabbouri et Maliki. Rappelons que, selon des statistiques publiées en 1998 par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de deux mille ressortissants irakiens bénéficient du statut de réfugiés au Liban.
Le premier juge d’instruction militaire, Riad Talih, a procédé hier à l’interrogatoire de Abdallah Mohammed al-Mouhtadi, un ressortissant libanais originaire de Tripoli, soupçonné d’entretenir des liens avec l’organisation terroriste el-Qaëda. L’homme faisait l’objet d’un avis international de recherches et a été extradé du Togo où il avait trouvé refuge. Un...