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Parlement Ferzli sonne le glas de l’État de droit
le 09 décembre 2002 à 00h00
Le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a brossé un sombre tableau de la situation au Liban, sonnant le glas de l’État de droit et affirmant que le Conseil des ministres a cessé d’exister. « Certains présidents gouvernent en marge de la Constitution et des institutions constitutionnelles. De telles pratiques sont de nature à mener l’État à la situation d’anti-État que nous vivons actuellement », a déclaré M. Ferzli dans une interview accordée au quotidien ad-Dyar. Pour lui, le Parlement est réduit au rôle de « mécanisme chargé d’entériner des décisions prises de manière inconstitutionnelle, incapable de demander des comptes au gouvernement ou de voter une motion de défiance à son égard ». « J’estime que le gouvernement est mort depuis une année et qu’il n’y a plus de gouvernement au Liban. Il n’y a plus que quelques ministres et un Premier ministre », a-t-il ajouté. Sur le plan des libertés, M. Ferzli a assuré que « le manque de savoir-faire des autorités a servi à accorder à ce sujet une importance qu’il ne possède pas en réalité ».
Le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a brossé un sombre tableau de la situation au Liban, sonnant le glas de l’État de droit et affirmant que le Conseil des ministres a cessé d’exister. « Certains présidents gouvernent en marge de la Constitution et des institutions constitutionnelles. De telles pratiques sont de nature à mener l’État à la situation...
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