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Actualités - OPINION

Opinion La France fidèle à elle-même

Par le professeur Pascal Monin Une fois de plus, la France, fidèle à elle-même, à son histoire, à son humanisme et à ses amitiés, s’est montrée solidaire du pays du Cèdre. Sans les incessants et exceptionnels efforts du président français conjugués à ceux des autorités libanaises, la conférence de Paris II ne se serait pas tenue, ni n’aurait eu le succès escompté. Il en est de même concernant le choix de Beyrouth pour le dernier Sommet de la francophonie. Quel formidable acte de confiance dans l’avenir du Liban et le rôle des Libanais ! Pour la France, le Liban demeure le pivot et le trait d’union entre l’Orient et l’Occident. Il doit donc retrouver sa stabilité et poursuivre sa reconstruction. Ainsi, le renforcement de l’action politique et diplomatique de la France et le retour de son influence sur l’échiquier du Moyen-Orient depuis 1995, date de l’arrivée de Jacques Chirac à l’Élysée, ont contribué à la prise en compte, au niveau des relations internationales, non seulement des intérêts du Liban, mais de tous les pays de la région. Souvenons-nous des dernières positions françaises sur l’Irak ou le problème palestinien. Dans le cadre de cette «politique arabe » de la France, si chère au général de Gaulle, le Liban est redevenu l’axe de ce déploiement politique, économique et culturel français. Est-il nécessaire de rappeler tous les efforts déployés par la diplomatie française, sur recommandations du président Chirac, lors de l’opération « Raisins de la colère » menée par Israël contre le Liban en avril 1996 ? Est-il nécessaire de rappeler la densité des relations culturelles, économiques, commerciales et financières franco-libanaises depuis la fin de la guerre? Est-il nécessaire de rappeler les puissants liens et la sincère affection qui existent entre les peuples français et libanais ? Les quatre visites de Jacques Chirac à Beyrouth, son soutien constant au Liban sur la scène internationale demeurent le signe éclatant de cette amitié séculaire et indéfectible et de la pérennité des relations franco-libanaises. «Rien ne ressemble à la relation franco-libanaise. Que Libanais et Français se retrouvent, et c’est le cœur qui parle… La France aime le Liban et sera toujours avec lui, pour travailler à la paix, à la coopération et à la prospérité…». Prenons exemple sur ces remarquables paroles du président Chirac, sur ce message du cœur, pour reprendre espoir et s’engager tous ensemble dans cette lourde tâche de reconstruction du pays du Cèdre. Comme Jacques Chirac, le Liban, nous y croyons… et définitivement.
Par le professeur Pascal Monin Une fois de plus, la France, fidèle à elle-même, à son histoire, à son humanisme et à ses amitiés, s’est montrée solidaire du pays du Cèdre. Sans les incessants et exceptionnels efforts du président français conjugués à ceux des autorités libanaises, la conférence de Paris II ne se serait pas tenue, ni n’aurait eu le succès escompté....