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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique - Tout changement de gouvernement serait inutile, estime-t-on du côté de Baabda Possible réconciliation Hariri-Cardahi jeudi en Conseil des ministres

On murmure en coulisses, depuis quelques jours, qu’une entente presque parfaite entre les n° 1 et 3 de l’État, Émile Lahoud et Rafic Hariri, a vu le jour – notamment en ce qui concerne la privatisation du cellulaire. Une entente dont aurait fait les frais, précisent ces on-dit, le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, très peu en odeur de sainteté du côté de Koraytem. Dans le cadre d’un remaniement ministériel qui aurait été assez large, de façon à satisfaire les exigences de l’un comme de l’autre des deux pôles de l’Exécutif. Sauf qu’une source parlementaire, citée par les milieux proches de Baabda, a assuré hier que toute éventualité d’un changement du gouvernement actuel n’est plus du tout à l’ordre du jour. Parce que, dit cette source, ce serait « inutile ». Tant au niveau du fond (le travail et le rendement des Trente) que de la forme, « une nouvelle configuration ne serait pas meilleure que celle aujourd’hui ». Ce que rapportent les milieux présidentiels est centré également autour de la représentativité chrétienne. Qui « ne se bonifierait pas par rapport à ce qu’elle est aujourd’hui. Surtout que n’importe quel membre de Kornet Chehwane ne serait pas plus représentatif que chacun des ministres chrétiens présents dans l’actuel cabinet ». Tout cela pour arriver au cœur du problème : l’incompatibilité Hariri-Cardahi. « Le problème entre eux est sur la voie du règlement, souligne cette source, et cela se traduira au cours du prochain Conseil des ministres : ils se parleront et ils se salueront. » Et en attendant de présider ce Conseil de réconciliation, le chef de l’État, Émile Lahoud, a estimé que les sommets qu’a accueillis récemment le Liban « ne font que confirmer, sur le plan international, non seulement le droit du Liban à exister, mais également la justesse et la véracité du message qu’il véhicule. Et qui s’articule autour du dialogue de rencontre et de coopération entre ses différentes communautés ». Les mots du locataire de Baabda figurent dans un message qu’il a adressé hier aux membres de la diaspora libanaise en Australie, à l’occasion du 59e anniversaire de l’Indépendance. L’occasion pour le président Lahoud de leur réitérer son credo, en leur rappelant que « la victoire du Liban sur Israël n’a pu avoir lieu que grâce à la volonté des Libanais et la solidité de leur union avec leur Résistance et leurs soldats ». Parallèlement à cela, le chef de l’État a continué à évoquer les retombées locales et étrangères des résultats de Paris II, ainsi que d’autres sujets de l’heure, dans le cadre des différentes audiences qu’il a accordées hier.
On murmure en coulisses, depuis quelques jours, qu’une entente presque parfaite entre les n° 1 et 3 de l’État, Émile Lahoud et Rafic Hariri, a vu le jour – notamment en ce qui concerne la privatisation du cellulaire. Une entente dont aurait fait les frais, précisent ces on-dit, le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, très peu en odeur de sainteté du côté...