Rétrospective - Présence libanaise dans le monde, récupération des droits spoliés et développement équilibré Le bilan de la quatrième année du mandat Lahoud

À l’occasion du quatrième anniversaire de la prise en charge de ses fonctions, le 24 novembre 1999, par le chef de l’État, le général Émile Lahoud, le bureau de presse à la présidence de la République a publié hier un bilan détaillé des « réalisations accomplies au niveau de la politique, de la sécurité, de l’économie et du développement, et de la participation arabe et internationale au Sommet arabe et au Sommet de la francophonie ». Le bureau de presse a résumé le bilan de cette quatrième année du mandat du chef de l’État en cinq titres principaux : « La récupération de l’eau, la présence du Liban aux plans arabe et international, la lutte en faveur d’une reprise économique, la relance du développement équilibré et l’ouverture au dialogue ». « Si la libération demeure l’événement marquant des trois premières années du mandat présidentiel (...), la récupération de nos ressources hydrauliques au cours de la quatrième année est venue couronner la récupération des droits libanais spoliés. Les opérations de pompage des eaux du Wazzani ont officiellement débuté le 16 novembre 2002 en présence du président Lahoud, qui a réitéré la détermination irrévocable du Liban à profiter de ses ressources naturelles. » L’année 2002, a poursuivi le bureau de presse, a été témoin du « retour en force » du Liban sur les scènes arabe et internationale à travers le Sommet arabe et le Sommet de la francophonie, deux événements d’une importance exceptionnelle. Le Sommet arabe, qui a vu la réconciliation de l’Irak avec le Koweït et l’Arabie saoudite, a servi à lancer l’initiative arabe de paix « à un moment où les pays arabes étaient taxés de terrorisme ». Quant au Sommet de la francophonie, il a prouvé que « le dialogue des civilisations est plus fort que le conflit des barbaries qui se cache sous l’étiquette de conflit des civilisations ». Le bureau de presse a ensuite énuméré les réunions des ministres arabes de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Justice qui se sont tenues à Beyrouth, ainsi que les « visites de hauts responsables arabes et étrangers », dont celles des présidents français, syrien et ukrainien et du secrétaire d’État américain, et les voyages officiels du président Lahoud en Slovaquie, en République tchèque, à Chypre, en Algérie, au Yémen et au sultanat d’Oman. « Dans sa lutte en faveur d’une reprise économique, le président Lahoud a accordé une importance primordiale à la naissance du Conseil socio-économique prévu dans les accords de Taëf (...), veillé à la restitution des droits de l’État comme dans le cas de la téléphonie mobile (...). Sa détermination aura sans doute été à l’origine du regain international de confiance dans le Liban, encourageant ainsi la tenue de Paris II », a ajouté le bureau de presse. Au niveau de la relance du développement équilibré, le bureau de presse a rappelé les visites du président Lahoud au Metn, au Akkar et au Kesrouan « où il a posé la première pierre au barrage de Chabrouh, un projet que les Kesrouanais attendaient depuis 45 ans ». « Fidèle a ses convictions, le président Lahoud a ouvert les portes au dialogue national. C’est dans ce cadre que s’inscrivent ses rencontres avec les Assises de Kornet Chehwane, le Rassemblement parlementaire de consultation et les chefs spirituels des différentes communautés libanaises », a conclu le bureau de presse. D’autre part, le chef de l’État a reçu hier de nouveaux messages de vœux à l’occasion du 59e anniversaire de l’Indépendance. Dans leurs messages, les dirigeants arabes et étrangers sont unanimes à rendre hommage aux efforts du président Lahoud pour assurer la renaissance du pays et à l’importance qu’il accorde aux causes nationales. Parmi les messages reçus à cette occasion figurent ceux adressés par le roi Fahd d’Arabie saoudite, le prince héritier Abdallah ben Abdel Aziz al-Saoud, le ministre saoudien de la Défense, l’émir Sultan ben Abdel Aziz, le président égyptien Hosni Moubarak, le président irakien Saddam Hussein, le roi Hamad ben Issa al-Khalifa de Bahreïn, le chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat et le prince héritier du Koweït, cheikh Saad Abdallah al-Soubah.