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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-USA - Le secrétaire d’État adjoint invite Beyrouth à poursuivre son dialogue avec le FMI Burns : Paris II, un vaste engagement international à l’égard du Liban

Le secrétaire d’État adjoint américain pour le Proche-Orient, William Burns, a estimé hier que la conférence de Paris II a constitué « un vaste engagement international à l’égard du Liban » et s’est félicité du dialogue instauré à cette occasion entre ce pays et le Fonds monétaire international (FMI). Encourageant Beyrouth à persévérer dans cette voie, M. Burns, qui avait présidé la délégation de son pays à la conférence, a laissé entendre que les États-Unis seraient prêts à agir pour faciliter un accord entre le Liban et l’institution financière. La conférence de Paris II « peut être considérée comme une importante manifestation de la part des amis du Liban dans le monde entier, illustrant la portée de leur engagement à soutenir le développement économique » dans ce pays et « le renouveau de l’espoir », a déclaré M. Burns, dans une interview à Radio-Orient, basée à Paris. Pour lui, la tenue de cette réunion signifie que les participants ont « pris acte du fait que le gouvernement libanais a adopté un certain nombre de mesures et lancé des réformes et ils entendent l’encourager à aller de l’avant dans l’avenir ». Paris II constitue aussi « une démonstration concrète de ce que nous sommes en mesure d’accomplir pour venir en aide au Liban », a-t-il ajouté. « Tout le monde doit ainsi comprendre qu’il s’agit d’un vaste engagement international à l’égard du Liban, de sa stabilité et de sa prospérité », a-t-il souligné, assurant que les États-Unis « partagent cette vision depuis de nombreuses années ». En réponse à une question sur l’attitude du FMI, avec lequel le Liban n’est pas parvenu à un accord, M. Burns a indiqué avoir « constaté, comme l’avait relevé le président Jacques Chirac lors de sa conférence de presse, qu’un dialogue intensif s’est instauré entre le Liban et le FMI ». « Tous les amis du Liban considèrent que cela est dans l’intérêt de ce pays », a-t-il dit. « Nous savons que les choses ne sont pas faciles (entre les États et le FMI), et cela partout dans le monde, mais de notre point de vue, nous considérons que le Liban et les Libanais ne pourraient que tirer bénéfice d’une telle coopération avec le fonds. Voilà pourquoi nous estimons que le dialogue qui s’est engagé à Paris est encourageant et nous espérons qu’il s’approfondira », a ajouté le responsable américain, promettant que Washington « ferait tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir » une telle orientation. Sur le plan bilatéral, M. Burns a indiqué que lors de son entretien il y a une semaine à Washington avec le Premier ministre, Rafic Hariri, le président américain, George W. Bush, avait assuré à M. Hariri que les États-Unis étaient déterminés à poursuivre le versement de leur assistance annuelle au Liban, qui s’était montée à 35 millions de dollars l’année dernière. Mais Washington a aussi l’intention de « soutenir le processus de réformes engagé par le gouvernement libanais », de « participer à des conférences du type de Paris II » et d’utiliser « nos contacts avec le FMI et d’autres « afin d’aider au développement économique du Liban. Enfin, M. Burns a indiqué que l’Administration américaine allait s’employer à « inciter les investisseurs américains à rechercher des opportunités sur le marché libanais ».
Le secrétaire d’État adjoint américain pour le Proche-Orient, William Burns, a estimé hier que la conférence de Paris II a constitué « un vaste engagement international à l’égard du Liban » et s’est félicité du dialogue instauré à cette occasion entre ce pays et le Fonds monétaire international (FMI). Encourageant Beyrouth à persévérer dans cette voie, M. Burns,...