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Pas d’impact positif « sans réformes administrative et financière », estime Farès

Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a déclaré, quelques heures avant la tenue de la conférence de Paris II, que celle-ci « ne pourrait avoir aucun impact positif si elle n’était pas accompagnée » d’une série de mesures dont il en a détaillé quelques-unes. À commencer par une réforme administrative qui viserait « à réduire les dépenses inutiles, à débarrasser le corps administratif de ses œdèmes, à stopper le gaspillage et à suivre une politique d’austérité ». Laquelle politique se traduirait, selon le n° 2 du gouvernement, par une utilisation bien moins intensive des véhicules officiels, un moindre abus des communications téléphoniques internationales, la fermeture des conseils et autres institutions indépendantes que les différents ministères concernés rendent inutiles, ou des ambassades non indispensables dans certains pays, ainsi qu’une nouvelle évaluation des loyers des bâtiments gouvernementaux. Parallèlement à cette réforme administrative, Issam Farès appelle également à une réforme financière, qui consisterait en une « augmentation des recettes, une redynamisation des collectes et des perceptions, une réévaluation des impôts et la mise en œuvre d’un plan clair et précis par rapport à la nouvelle étape de réduction du service de la dette publique, puis par rapport à son remboursement », a-t-il ajouté. Avant d’évoquer également la nécessité d’une ligne directrice qui aiderait la croissance, relancerait le cycle économique et « permettrait ainsi de créer de nouveaux emplois qui réduiraient le taux de chômage et l’émigration ». Issam Farès a ensuite assuré que « rien n’équivaut à l’importance de Paris II autant que l’adoption de ces mesures ». Rappelant qu’il avait applaudi à cette conférence qui, « par le grand nombre de pays frères et amis », qui y prennent part, est « un message positif en direction du Liban et consolide la confiance » des autres en ce pays. Le vice-président du Conseil a conclu en soulignant que la « délicate » situation régionale et internationale « nous empêche d’atteindre tous les objectifs auxquels nous aspirons. Cependant, nous nous devons de déployer tous les efforts pour dépasser l’étape actuelle ».
Le vice-président du Conseil, Issam Farès, a déclaré, quelques heures avant la tenue de la conférence de Paris II, que celle-ci « ne pourrait avoir aucun impact positif si elle n’était pas accompagnée » d’une série de mesures dont il en a détaillé quelques-unes. À commencer par une réforme administrative qui viserait « à réduire les dépenses inutiles, à...