Réactions Lahoud à Chirac : « Le Liban n’oubliera pas ! »

Le président Lahoud a remercié, au cours d’un appel téléphonique, son homologue français pour les efforts « exceptionnels » qu’il a déployés pour assurer la tenue de Paris II et en garantir le succès. Le chef de l’État a déclaré au président Chirac : « Ce que vous avez accompli est exceptionnel pour le Liban, mais nous ne nous en étonnons pas puisqu’aux moments difficiles, la France a toujours été aux côtés du Liban et de tous les pays arabes, que ce soit lors du massacre de Cana ou durant le Sommet de la francophonie. De même, vos prises de position en ce qui concerne la crise du Moyen-Orient ont toujours été honorables. Le peuple libanais n’oubliera jamais cette participation et ces prises de position. » Le président Lahoud a également exprimé son estime pour les propos tenus par le président Chirac durant sa conférence de presse, affirmant que, sans le suivi et l’attention continue aux moindres détails de cette conférence, Paris II ne se serait pas tenue ni n’aurait abouti aux résultats que l’on sait. Le chef de l’État a terminé en affirmant que le Liban sera fidèle à ses engagements et notamment à l’effort d’assainissement financier et administratif, estimant que de telles réformes encourageront d’autres États à participer, eux aussi, au programme d’appui financier du Liban. Pour sa part, le président Chirac a remercié le chef de l’État pour son appel et les termes chaleureux qu’il a employés et affirmé qu’il poursuivra son action avec les autres pays européens et le FMI pour parachever le programme d’appui financier du Liban. M. Chirac a de nouveau remercié le président Lahoud pour son action lors du Sommet de la francophonie et affirmé que le Liban, qui a déployé des efforts exceptionnels au cours des dernières années, « était en droit d’attendre des États amis, et de la France d’abord, qu’ils se tiennent à ses côtés ». Le chef de l’État a eu un entretien téléphonique, en soirée, avec le Premier ministre. Les deux hommes se sont mutuellement félicités du succès de Paris II.