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Actualités - CHRONOLOGIE

Soutien marqué du président français à la politique « intelligente » de Hariri Chirac : En route pour... Paris III(photo)

Le président français Jacques Chirac a affirmé que les résultats de la conférence de Paris II sur l’aide financière au Liban étaient « très positifs » et s’est déclaré favorable à « une nouvelle réunion » pour faire, dans six ou neuf mois, le point sur l’avancement des choses. Il a par ailleurs, de façon assez marquée, apporté sa caution à la politique du Premier ministre, Rafic Hariri, la qualifiant notamment d’« intelligente ». En apportant un soutien au Liban, « nous parions sur l’avenir », a déclaré le chef de l’État français, au cours d’une conférence de presse à l’Élysée, au terme de la séance plénière de Paris II. Prenaient part également à cette conférence de presse M. Hariri, son homologue canadien, Jean Chrétien, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, et le président de la Commission européenne, Romano Prodi. « Paris II est un pas important dans la bonne direction. La mise en œuvre des mesures de Paris II, en appui à la politique menée par le gouvernement de Rafic Hariri, devrait donner des résultats positifs », a ajouté M. Chirac. Selon lui, « il faudra probablement à nouveau juger et peut-être adapter la solidarité internationale ». « Pour ma part, je serais plutôt favorable à ce que, dans six mois, dans neuf mois, nous puissions avoir une nouvelle réunion qui nous permette de voir où en sont les choses et les réglages qui doivent être apportés », a poursuivi le président français, en précisant qu’aucune décision en ce sens n’avait été prise hier. M. Hariri a souligné, pour sa part, qu’il n’avait jamais dit « que Paris II réglerait tous les problèmes ». Mais, a-t-il ajouté, « on ne peut pas réussir seul » et « peut-être qu’après quelques mois on va réexaminer les contributions et peut-être en obtenir d’autres ». Jacques Chirac a également insisté sur la nécessité d’aider financièrement le Liban afin de contribuer à la stabilité dans la région. « S’il devait y avoir une guerre (en Irak), les efforts seraient un peu vains partout. On ne peut agir avec la perspective d’avoir des guerres et des destructions massives », a-t-il dit. Soulignant que le Liban « ne remet jamais en cause sa parole et ses engagements » en matière financière, Jacques Chirac a estimé que les mesures d’aide décidées lors de Paris II marquaient « la solidarité internationale » et « un sentiment fort de confiance » à l’égard de l’actuel gouvernement libanais. Le président français n’a d’ailleurs pas tari d’éloges à l’égard de ce gouvernement et de son chef, dont il a qualifié la politique d’« intelligente » et estimé qu’elle était « la seule possible ». De son côté, M. Chrétien a souligné la nécessité pour l’ensemble de la communauté internationale de s’impliquer pour renforcer les facteurs de stabilité au Proche-Orient. Vibrant hommage au rôle de la France Quant au prince Saoud al-Fayçal, il a rendu un vibrant hommage à l’action de la France, et du président Chirac en personne, pour les « intenses efforts » déployés afin de faire de Paris II un succès. « Le Proche-Orient vous revaudra cela, car, grâce à vos efforts, il parviendra à consolider sa stabilité, cette conférence étant un pas de plus vers cette consolidation », a déclaré le chef de la diplomatie saoudienne. Enfin, M. Prodi a exprimé le soutien de la Commission de Bruxelles à l’égard de la politique de réformes engagée par M. Hariri. Sur un autre plan, M. Chirac s’est déclaré « optimiste » quant aux chances d’éviter une guerre en Irak, en appelant une nouvelle fois les Irakiens à apporter la preuve qu’ils ne disposent pas d’armes de destruction massive ou, sinon, à les détruire. « J’espère que tout le monde a bien conscience que la guerre est toujours la pire des solutions et qu’elle ne sert jamais l’intérêt de personne », a-t-il déclaré. « Les autorités irakiennes doivent bien comprendre qu’elles ne peuvent plus rester dans une situation où il y a un doute sur leur possession d’armes de destruction massive. Donc, il est essentiel et indispensable qu’elles acceptent les contrôles nécessaires », a-t-il dit. « Je souhaite que ces contrôles fassent apparaître qu’il n’y a pas d’armes de destruction massive ou que, s’il y a des armes de destruction massive, elles sont détruites. À partir de là, j’espère qu’il n’y aura plus de raison de faire la guerre, a poursuivi M. Chirac. Moi je suis plutôt optimiste de nature, donc c’est sur cette idée que je me fonde. » « Je pense que nous sommes beaucoup plus sur la voie de la paix que de la guerre en ce moment », a pour sa part déclaré M. Chrétien, se disant convaincu que l’unanimité de la communauté internationale à travers la résolution 1441 du Conseil de sécurité de l’Onu allait inciter le président irakien Saddam Hussein à collaborer avec les inspecteurs en désarmement.
Le président français Jacques Chirac a affirmé que les résultats de la conférence de Paris II sur l’aide financière au Liban étaient « très positifs » et s’est déclaré favorable à « une nouvelle réunion » pour faire, dans six ou neuf mois, le point sur l’avancement des choses. Il a par ailleurs, de façon assez marquée, apporté sa caution à la politique du...