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Actualités - CHRONOLOGIE

Un comité réclame la libération de 35 Libanais toujours détenus en Irak

Un comité d’appui aux Libanais incarcérés en Irak a exhorté hier les responsables à déployer des efforts pour obtenir des informations sur leur sort, toujours inconnu en dépit de l’amnistie générale décrétée il y a un mois par le président irakien Saddam Hussein. Le comité a précisé, lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’Ordre de la presse, que 35 Libanais sont toujours incarcérés en Irak depuis au moins 12 ans sans jugement et sans que rien n’ait filtré sur les circonstances de leur arrestation et le lieu ou les conditions de leur détention. Il n’a toutefois distribué qu’une liste de douze noms, dont les trois plus anciens ont été arrêtés en 1980. Les six plus récents détenus, des éducateurs religieux ou des étudiants en théologie, ont été arrêtés le 17 mars 1991 dans la ville sainte chiite de Najaf (au sud de Bagdad). Selon ce comité, en 1999, le ministre irakien des Affaires étrangères, alors Mohammad Saïd Sahhaf, en visite à Beyrouth, avait reconnu devant la presse l’existence de détenus libanais dans son pays et promis d’œuvrer à leur libération. Après l’amnistie décidée par le président irakien, Beyrouth, qui ignore le nombre exact de Libanais détenus en Irak, a demandé le 23 octobre à Bagdad de lui remettre une liste des Libanais libérés. Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud, avait précisé avoir présenté une demande en ce sens à son homologue irakien Naji Sabri et avoir confié ce même dossier au chargé d’affaires libanais à Bagdad, Wafik Rhaymé. Selon la presse irakienne, quatre Libanais ont bénéficié de l’amnistie en Irak. Le comité d’appui aux Libanais détenus en Irak a vu le jour après la reprise en mars 2001 des relations diplomatiques entre le Liban et l’Irak rompues sept ans plus tôt à la suite de l’assassinat d’un opposant irakien à Beyrouth.
Un comité d’appui aux Libanais incarcérés en Irak a exhorté hier les responsables à déployer des efforts pour obtenir des informations sur leur sort, toujours inconnu en dépit de l’amnistie générale décrétée il y a un mois par le président irakien Saddam Hussein. Le comité a précisé, lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’Ordre de la presse, que...