Farès dénonce le retard des nominations diplomatiques

Emboîtant le pas au président de la Chambre, Nabih Berry, le vice-président du Conseil, Issam Farès, a rappelé hier la nécessité de décider des nominations diplomatiques, « et rapidement, eu égard à la situation délicate dans la région comme sur le plan international ». Le n° 2 du gouvernement a indiqué qu’il avait déjà, à plusieurs reprises, évoqué ce sujet qui ne peut que « porter atteinte aux intérêts supérieurs du pays », comme à ceux des diplomates et de leurs familles. Issam Farès ramène au bon souvenir des décideurs les nombreux postes vacants de par le monde : l’Onu à New York, l’Unesco à Paris, Berlin, Rome et les autres, « cela sans compter les places vacantes dans bon nombre de chancelleries ». Soulignant que le Liban avait plus que jamais besoin de faire porter sa voix, d’expliquer sa politique, de développer ses amitiés et ses relations internationales : « Le rôle diplomatique est, là, essentiel », a-t-il conclu.