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INTERVIEW Walid Joumblatt : « En face de l’évêque, il y a le cheikh, je n’ai plus rien à faire »
le 15 novembre 2002 à 00h00
À la veille des grands bouleversements qu’il avait prévus depuis longtemps, Walid Joumblatt confie à L’Orient-Le Jour ses craintes pour l’avenir du Liban, de la région et du monde en général, sous la domination des États-Unis. « Cela va coûter très cher, dit-il. Et la contestation a déjà commencé ». Sur le plan interne, s’il est déçu par la tournure confessionnelle des événements, il pense surtout que c’est au président de la République de lancer le dialogue et de donner des garanties au patriarche Sfeir sur la présence des chrétiens au Liban. « En face de l’évêque, il y a le cheikh, je n’ai plus rien à faire », dit-il, rappelant qu’on ne l’a pas beaucoup écouté « et, aujourd’hui, les effusions et les larmes de joie des retrouvailles présidentielles nous ont lessivés ». Tout en critiquant vivement la politique économique du gouvernement, il espère obtenir des fonds pour les régions oubliées, car « les gens de la montagne, de la Békaa et du Nord ne peuvent se nourrir de rapports ». Page 3
À la veille des grands bouleversements qu’il avait prévus depuis longtemps, Walid Joumblatt confie à L’Orient-Le Jour ses craintes pour l’avenir du Liban, de la région et du monde en général, sous la domination des États-Unis. « Cela va coûter très cher, dit-il. Et la contestation a déjà commencé ». Sur le plan interne, s’il est déçu par la tournure...
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