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Sabounji déplore la transposition des querelles politiques aux universités
le 11 novembre 2002 à 00h00
Le mufti du Liban-Nord, cheikh Taha Sabounji, a déploré hier la transposition des querelles politiques aux universités « sous prétexte de défendre les libertés ». « S’il s’agissait réellement de liberté, nous aurions été les premiers à nous sacrifier pour la défendre. En fait, il ne s’agit que d’un prétexte dissimulant des thèses purement confessionnelles avancées à des fins personnelles par ceux qui doutent de la patrie », a ajouté cheikh Sabounji dans un discours prononcé au cours d’un iftar donné hier à Tripoli par l’amicale des anciens de l’Université arabe. En conclusion, il a invité les Libanais à « rejeter les tentatives d’incitation aux dissensions confessionnelles, car la patrie n’est l’apanage d’aucune confession et reste la propriété de tout le peuple libanais. Le Liban appartient tout autant aux musulmans qu’aux chrétiens, dans le cadre de son appartenance à la nation arabe et grâce à son jumelage total avec la Syrie ». De nombreuses personnalités participaient à l’iftar, notamment le ministre de la Justice, Samir el-Jisr, représentant le Premier ministre, Rafic Hariri, et les députés de la région.
Le mufti du Liban-Nord, cheikh Taha Sabounji, a déploré hier la transposition des querelles politiques aux universités « sous prétexte de défendre les libertés ». « S’il s’agissait réellement de liberté, nous aurions été les premiers à nous sacrifier pour la défendre. En fait, il ne s’agit que d’un prétexte dissimulant des thèses purement confessionnelles...
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