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Actualités - CHRONOLOGIE

Universités Signature d’un accord entre les hôpitaux Saint-Georges et Poitiers

Un accord de coopération scientifique et académique a été passé hier entre l’hôpital Saint-Georges des grecs-orthodoxes et le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Poitiers (France), considéré par beaucoup comme le plus efficient de France. La signature de l’accord a eu lieu au siège de l’archevêché grec-orthodoxe. L’accord a été signé par Mgr Audeh et M. Jean-Pierre Dewitte, directeur de l’hôpital de Poitiers. La délégation française comprenait en outre MM. Bertrand Becq-Giraudon, directeur médical de l’hôpital, Roger Gil, doyen de la faculté de pharmacie de l’Université de Poitiers, et Jean Autexier, chargé des relations publiques de l’hôpital. Notons que l’Université de Poitiers est déjà liée par un accord de partenariat avec l’Université de Balamand. La cérémonie de signature a été marquée par deux allocutions. Premier à prendre la parole, Mgr Audeh a déclaré : « Chers amis français. Il nous est très agréable de vous recevoir aujourd’hui parmi nous, non seulement en tant que partenaires dans le domaine de la science et de la médecine, mais surtout en tant que partenaires dans la lutte contre la maladie et la souffrance. Cette lutte, l’hôpital Saint-Georges la mène depuis 125 ans, enraciné dans cette terre d’Orient, signe d’un témoignage chrétien au service de tous les hommes. « À travers chaque malade, nous servons le Christ souffrant. Nos équipes médicales, infirmières et administratives, ces femmes et ces hommes qui voient en leur mission une réponse à un appel divin, s’unissent à leurs frères malades par l’Amour plus fort que la mort, cet Amour qui endure, espère et triomphe. « Riche de sa tradition, l’hôpital Saint-Georges se veut et se réalise au cœur de la vie nationale. Pour cela, il continue à se développer tant sur le plan technique que professionnel, menant de pair cette action et le souci de témoigner de sa foi en Jésus-Christ. « Fidèle à son passé, conscient des enjeux de la bioéthique, des défis que pose la science et des politiques de santé de plus en plus contraignantes, l’hôpital Saint-Georges offre son expérience pour l’édification d’une plate-forme médicale libanaise dynamique et humaine. « Ce n’est pas la première convention signée entre notre hôpital et un centre hospitalier français. Il en est de même pour le Centre hospitalier universitaire de Poitiers, qui cherche par son rayonnement scientifique à donner à la science une dimension aussi humaine que plurielle. De nos jours, il nous est donné, par le biais de la médecine, de créer un lien tangible qui unit la race humaine dans un élan global de charité et d’amour. « Cet élan, nous l’avons ressenti chez vous. Aucune considération politique ou administrative n’a pu entraver ou contrarier votre désir de partenariat et de coopération. Notre siècle est celui où l’homme a le libre choix de voir en son semblable un ennemi ou un frère. Votre présence parmi nous est un acte de fraternité humaine que nous accueillons avec la même chaleur et le même enthousiasme (...) « Puisse cette convention être non seulement un cadre d’échange scientifique, mais aussi un espace de partage et d’interaction culturels. Puisse-t-elle être un jalon sur le long chemin des relations historiques franco-libanaises, un cadre pour enrichir les connaissances et maîtriser les compétences, un lieu de remise en cause permanente des vérités scientifiques, toujours vérifiées et réapprises. La médecine portera alors deux valeurs constantes : le respect de la vie et l’amour des autres. » Pour sa part, après une présentation du CHU de Poitiers, M. Dexitte, son directeur, a déclaré : « Cette journée représente une date importante pour notre institution et c’est un honneur et une grande joie pour son directeur général que de venir signer avec vous cette convention de partenariat et d’échanges (...) « Prenant connaissance avec grand intérêt du numéro de juin 2002 de votre journal dans lequel vous relatez une cérémonie de présentation de vos projets de développement et notamment de l’hôpital pour les enfants et du centre de soins pour traumatisme, j’en ai retenu que nous partageons, et c’est le plus important, des valeurs communes : juridiquement, l’hôpital public en France est laïc, mais nous affichons fortement nos croyances dans les notions de service, d’accueil, d’égalité, de solidarité. Service : être au service du patient. Égalité d’accès, de traitement, d’accueil pour adoucir les moments difficiles de la vie. Solidarité intergénérations. Même si nous sommes passés aux 35 heures, j’ose encore affirmer la valeur du travail, le travail bien fait avec persévérance et humilité. « Cette adhésion à des valeurs communes complétée par un attachement fort à la francophonie sont les pierres angulaires de l’assise de notre coopération que je souhaite structurée, égalitaire, exigeante, valorisante pour chacun. Le succès des actions qu’elle a prévues ou qu’elle prévoira, tout particulièrement dans les domaines de l’enseignement et de la recherche et des échanges de savoir et de compétences, sera le gage de sa pérennité. Je tiens à vous redire notre fierté et notre détermination à emprunter les mêmes chemins pour, dans le respect de nos différences, faire grandir ce qui nous rassemble, c’est-à-dire la performance au service d’une santé de qualité pour chacun. »
Un accord de coopération scientifique et académique a été passé hier entre l’hôpital Saint-Georges des grecs-orthodoxes et le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Poitiers (France), considéré par beaucoup comme le plus efficient de France. La signature de l’accord a eu lieu au siège de l’archevêché grec-orthodoxe. L’accord a été signé par Mgr Audeh et M....