Incident de Talia Des moukhtars de la Békaa réclament une enquête

Plusieurs moukhtars de la Békaa ont signé une pétition pour protester contre la mort de Sleiman Ali Ismaïl, tué lundi au cours d’un échange de coups de feu avec les éléments d’un barrage syrien, à une dizaine de kilomètres de Baalbeck. Le texte de la pétition, tel que publié par l’AFP, demande « aux autorités d’ouvrir une enquête et de sanctionner les responsables de ce crime ». « Les autorités libanaises se doivent de dire si ceux qui ont commis ce crime ont une qualité officielle ou bien sont des bandits de grand chemin, et de dévoiler les circonstances de l’incident », ont ajouté les moukhtars. Rappelons que le compagnon de Sleimane, Tamer Ali Younès, a été blessé dans l’incident. Hier, le bureau des relations publiques à la direction générale des Forces de sécurité intérieure a publié un communiqué apportant les précisions suivantes : « Le 28 octobre 2002, la direction générale des Forces de sécurité intérieure a été informée d’une livraison de fausse monnaie à l’une des entrées de la localité de Talia, dans la Békaa. Une patrouille a été immédiatement dépêchée sur les lieux avec l’assistance des forces syriennes sœurs stationnées au Liban. Les éléments de la patrouille ont été accueillis par un tir nourri d’armes à feu, et se sont vus contraints de riposter. Selmane Ali Ismaïl (32 ans) a été tué, et son compagnon, Tamer Ali Mohammed Younès (46 ans), a été blessé et est parvenu à s’enfuir en direction de Brital. Les deux hommes sont des récidivistes et sont connus pour leurs antécédents de cambrioleurs, faussaires et trafiquants d’armes et de stupéfiants. Les recherches se poursuivent pour retrouver Tamer Younès. »