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Abi Nasr critique « le vide politique »

Député du Kesrouan, M. Neemetallah Abi Nasr a jugé « regrettable que la vie politique au Liban se transforme en une sorte de tiraillements politiques, au lieu qu’elle ne fournisse une occasion à un débat responsable qui aiderait les Libanais à déterminer leurs choix politiques et économiques ». « Il faut élever le niveau du dialogue entre l’État et l’opposition et le rationnaliser, pour éviter au pays des secousses internes en ces circonstances régionales délicates », a-t-il ajouté dans une déclaration qu’il a faite hier, place de l’Étoile. M. Abi Nasr, qui a critiqué le climat ambiant, a estimé que « le vide politique est devenu tel que des constantes nationales consacrées par la Constitution, telles que la liberté d’expression, le droit aux manifestations, l’enseignement de l’éducation civique et les concepts de dignité, de souveraineté et d’indépendance, sont devenues une matière à débat ». « Un courant politique appelle à l’enseignement des matières prévues initialement dans le programme scolaire et un autre s’y oppose, situant cet appel dans le cadre de la provocation confessionnelle », a ajouté le parlementaire, qui a jugé tout aussi « regrettable de mêler le patriarcat maronite aux tiraillements politiques mesquins, soit en l’utilisant comme couverture, soit en osant l’accuser de parti pris ». « Quoi qu’il en soit, a-t-il poursuivi, Bkerké demeure impartiale, sauf quand il s’agit de la souveraineté, de la liberté et de l’indépendance qui constituent la raison d’être du Liban. » M. Abi Nasr a aussi invité le chef de l’État, le général Émile Lahoud, à parrainer un dialogue politique entre tous les Libanais et a appelé le Parlement à engager un débat sous la coupole du Parlement pour discuter des sujets litigieux.
Député du Kesrouan, M. Neemetallah Abi Nasr a jugé « regrettable que la vie politique au Liban se transforme en une sorte de tiraillements politiques, au lieu qu’elle ne fournisse une occasion à un débat responsable qui aiderait les Libanais à déterminer leurs choix politiques et économiques ». « Il faut élever le niveau du dialogue entre l’État et l’opposition et le...