Les étudiants de l’USJ dénoncent « le coup d’État contre la Constitution »

Les amicales des étudiants de l’Université Saint-Joseph ont dénoncé hier dans un communiqué « la décadence au niveau des pratiques des services de sécurité et des institutions de l’État, qui n’ont plus d’autre recours que celui de fermer certaines institutions médiatiques et d’en menacer d’autres ». Les amicales ont rejeté « les tentatives d’installer un pouvoir totalitaire dans le pays », estimant que « la répression des libertés publiques est une preuve que le pouvoir a fait un coup d’État contre la Constitution, laquelle garantit la liberté d’expression et préserve la dignité de chaque individu ». Les étudiants de l’USJ ont enfin lancé un appel au dialogue, à l’acceptation de l’autre et à la vie commune, rejetant les accusations de « séparatisme » qui visent l’opposition. « La liberté appartient à tous, sans distinction aucune », ont-ils conclu.