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Le CPL : « Beyrouth, hier, une caserne militaire »

Le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a dénoncé hier, dans un communiqué, « la transformation de Beyrouth en caserne militaire, où des milliers de militaires et d’agents des services de sécurité et des services de renseignements ont été déployés ». Le CPL a indiqué que les forces de l’ordre ont « quadrillé les secteurs d’Achrafieh, Dora, Furn el-Chebback, Hadeth, Dékouaneh et Fanar, se postant dans les ruelles et dans les places des quartiers », et que « les services de sécurité ont encerclé les universités et les écoles dans toutes les régions du Liban pour empêcher les étudiants de se rassembler et de manifester ». « Ces mesures ont été accompagnées, à l’Université de Balamand, du comportement milicien de certains membres du Parti syrien national social, qui, usurpant l’identité des services de renseignements, ont agressé des étudiants du courant aouniste et de l’opposition et les ont menacés, puis se sont heurtés à la sécurité de l’université », a poursuivi le CPL. Le courant aouniste a également dénoncé « les arrestations arbitraires pratiquées par les forces de l’ordre », qui ont également « porté atteinte à la liberté de circulation des citoyens avec leurs barrages volants ». Le CPL a par ailleurs fait état de l’interpellation, à Fanar, d’une vingtaine de militants, dénonçant « la brutalité et la violence injustifiées des forces de l’ordre face aux étudiants qui tentaient de sortir de l’enceinte de l’université ». « Des journalistes et des passants ont été blessés, ainsi que des militants, la plupart en raison des jets d’eau et des coups de crosse », a-t-il poursuivi. Le CPL a précisé que son appel à la manifestation visait à « permettre aux Libanais d’exprimer leur opposition au système policier qui leur est imposé », soulignant que « la priorité reste de combattre l’occupation, raison principale pour laquelle la liberté et la démocratie sont écrasées au Liban ». Et de conclure en rappelant à l’État que « son devoir est de protéger les manifestants et de les escorter, et non pas de priver les citoyens de leurs droits constitutionnels, lesquels sont inaliénables et pour lesquels l’on ne fait pas de concessions ».
Le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a dénoncé hier, dans un communiqué, « la transformation de Beyrouth en caserne militaire, où des milliers de militaires et d’agents des services de sécurité et des services de renseignements ont été déployés ». Le CPL a indiqué que les forces de l’ordre ont « quadrillé les secteurs d’Achrafieh, Dora, Furn el-Chebback, Hadeth,...