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EXPOSITION - Collectif d’artistes européens et libanais à l’immeuble Lazarieh « Chez moi-chez toi » : des œuvres exploratoires...(photos)

Une exposition d’œuvres d’art plurielles se tient jusqu’au 9 novembre à l’immeuble Lazarieh (centre-ville). Organisée par Le Collectif 12 (un groupement d’artistes français) et l’association culturelle Shams, dans le cadre des initiatives labellisées Francobis, cette exposition donne à voir des peintures, des installations, des vidéos, des photographies et des dessins sur le thème « Chez moi-chez toi ». Il s’agit en fait de « regards croisés » d’artistes européens et libanais qui s’interrogent sur les limites de leur identité et le rapport à l’autre dans une situation urbaine. « Où c’est chez moi, où c’est chez toi ? », telle est la question qui a donné naissance à des œuvres qui évoquent cette problématique en s’inscrivant dans l’espace urbain, que ce soit à Mantes-la-Jolie, où se trouve le siège du Collecif 12 (et où certaines pièces seront transposées dans quelques mois), ou à Beyrouth, dans les locaux centraux du bâtiment Lazarieh, où elles sont présentées. Philippe Niorthe, le commissaire de l’exposition, signale que « Chez moi-chez toi » montre, parallèlement aux œuvres des artistes, des projets réalisés par des étudiants de l’Alba, dans le cadre d’un atelier de travaux de recherche sur ce même thème. Pierre Hajj Boutros et Ghada Haddad ont réalisé ensemble une installation mystérieuse. Gilbert Hajj et Ghada Waked ont immortalisé sur un cliché géant, accroché au balcon du premier étage, un intérieur mêlant des signes de culture orientale et occidentale. Michel Dector et Michel Dupuis (français) ont réalisé une installation vidéo ainsi qu’un dessin à la craie sur le sol inspiré d’un cèdre «tagué» sur un vieux mur de Beyrouth. Paula Salerno (italienne) a fait un travail de photos et Jacques Leuchner (suisse) a réalisé, dans un magasin du rez-de-chaussée au moyen de pneus déchiquetés, en provenance de ce secteur de la région de ce qui fut l’hôtel Normandy, une installation pour le moins envahissante. Cela donne une sorte de montagne organique qui évoque les poubelles du Normandy. Enfin, Philippe Niorthe, lui aussi plasticien, a peint, sur cartons, des vues urbaines miniaturisées du centre-ville et de ses alentours (Aïn el-Mreissé ) avec de la peinture utilisée pour le ravalement des façades des vieux immeubles de Beyrouth. Des modes d’expression divers pour explorer artistiquement cette thématique en relation avec les espaces périphériques de Beyrouth. Un sujet qui donnera lieu à un débat, ce soir à 17h, au Théâtre de Beyrouth.
Une exposition d’œuvres d’art plurielles se tient jusqu’au 9 novembre à l’immeuble Lazarieh (centre-ville). Organisée par Le Collectif 12 (un groupement d’artistes français) et l’association culturelle Shams, dans le cadre des initiatives labellisées Francobis, cette exposition donne à voir des peintures, des installations, des vidéos, des photographies et des...