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Actualités - OPINION

Partielle - Les carottes semblent cuites Au Metn, on achève bien les chevaux...

Le signal, comme on dit en termes d’émission hertzienne, est clair. La fermeture de la MTV et de la RML se trouve confirmée. Gabriel Murr indique savoir d’avance quel va être l’arrêt du Conseil constitutionnel concernant l’invalidation de son élection, demandée par Myrna Abou Charaf. Et déjà les protagonistes fourbissent leurs armes, pour une nouvelle partielle. La première question est de savoir si, cette fois, il pourrait y avoir entente sur une candidature unique, comme pour Oussama Saad à Saïda. Selon les défenseurs de cette formule, cela éviterait une bataille, des secousses, dont la région et le pays n’ont que faire, dans la délicate phase actuelle. Au cours de la première édition, les défis avaient été lancés et avaient été trop loin, avant même que des tractations ne s’engagent pour un accord. L’affrontement s’était donc produit, avec les (multiples) résultats que l’on sait. D’aucuns souhaitent que Gabriel Murr ne se représente pas. De la sorte, Amine Gemayel et Nassib Lahoud seraient dégagés de leur engagement à son égard. Dans le cas contraire, relèvent ces sources, il est évident qu’on ne pourrait pas éviter la bataille, ni les dangereuses tensions qui iraient avec. Des efforts semblent donc devoir être déployés, de la part de pôles politiques mais aussi d’instances religieuses, pour porter Gabriel Murr à s’abstenir. Ce qui ouvrirait la voie à la réconciliation et au dialogue politiques. À un moment où le pays a besoin de s’unifier, face aux menaces israéliennes et aux dangers des retombés d’une frappe US en Irak. Ces sources ajoutent qu’en insistant pour se porter candidat, Gabriel Murr embarrasserait sans doute ses alliés Amine Gemayel et Nassib Lahoud. Et risquerait de provoquer des divisions au sein de Kornet Chehwane. Dont la majorité serait favorable à une candidature de compromis. En tout cas, plusieurs pôles pensent, et souhaitent, qu’une intervention du patriarche Sfeir en faveur d’un arrangement pacifique serait décisive. La première fois, cependant, les démarches d’apaisement inspirées par Bkerké n’avaient pas abouti. Le Metn s’est retrouvé partagé entre deux lignes, l’une opposante et l’autre loyaliste. Le siège patriarcal, rappelle-t-on, n’avait alors réussi qu’à sauver les meubles. C’est-à-dire à prévenir un éclatement de Kornet Chehwane, en portant Amine Gemayel et Nassib Lahoud à assumer leur engagement à titre personnel, sans impliquer la Rencontre. Qui, en tant que telle, était restée sur la touche, jusqu’à la proclamation des résultats. Après quoi, elle avait pris parti pour Gabriel Murr, au nom de la régularité du scrutin, après les cafouillages et les embrouilles du camp adverse. Cette fois, dans la crainte d’une relance du défi par Gabriel Murr, des contacts sont entrepris avec les piliers de la Rencontre, pour qu’ils ne se divisent pas. Et on leur fait valoir qu’ils doivent placer l’intérêt du pays au-dessus d’une question de strapontin. En leur laissant entendre qu’au cas où un accord de compromis est conclu, il deviendrait possible de régler positivement le cas de la MTV. Même si, ajoute-t-on sans se soucier de l’aveu implicite, cette affaire est du seul ressort de la justice. Et même si, conclut-on, l’on ne doit pas faire de lien entre le problème de la chaîne et l’éventuelle invalidation du mandat de Gabriel Murr par le Conseil constitutionnel. Émile KHOURY
Le signal, comme on dit en termes d’émission hertzienne, est clair. La fermeture de la MTV et de la RML se trouve confirmée. Gabriel Murr indique savoir d’avance quel va être l’arrêt du Conseil constitutionnel concernant l’invalidation de son élection, demandée par Myrna Abou Charaf. Et déjà les protagonistes fourbissent leurs armes, pour une nouvelle partielle. La...