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Actualités - CHRONOLOGIE

Francophonie - Les présidents algérien et arménien invités au sommet du 18 octobre Chirac prononcera un discours devant le Parlement réuni en séance plénière (photos)

Le coup d’envoi du sommet de la francophonie appelé à se tenir du 18 au 20 octobre à Beyrouth pourrait être marqué, à la veille de l’ouverture officielle, par un discours prononcé par le président Jacques Chirac devant l’Assemblée nationale. Le Parlement tiendrait à cet effet une séance plénière le jeudi 17, à 15 heures 30, afin d’écouter l’intervention du président Chirac. Le chef de l’État français avait annoncé récemment, rappelle-t-on, qu’il effectuera une visite officielle au Liban vingt-quatre heures avant la cérémonie d’ouverture du sommet. Notons dans le cadre des préparatifs de la rencontre des chefs d’État des pays francophones que le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, a reçu hier l’ambassadeur d’Arménie, M. Areg Hovhannissyan, avec qui il a évoqué la possibilité d’une participation de l’Arménie au sommet francophone. À l’issue de la rencontre, M. Hovhannissyan a rappelé que le président Émile Lahoud avait adressé à son homologue arménien une invitation à participer au Sommet de la francophonie. Signalons sur ce plan que la présidence algérienne a annoncé hier que le chef de l’état, Abdelaziz Bouteflika, a été officiellement invité au Sommet de la francophonie. Cette invitation a été transmise dans un message du président Lahoud, qui se déclare à ce propos « particulièrement heureux » de « compter parmi (ses) invités personnels » M. Bouteflika. La démarche du chef de l’État revêt une importance certaine dans la mesure où l’Algérie n’est pas membre de la francophonie. Dans son message, le président Lahoud souligne que « l’Algérie, ancrée dans sa culture et son identité arabes, tout comme le Liban, peut témoigner par sa présence de la vigueur de sa personnalité aux côtés de ses nombreux amis africains ». Le communiqué de la présidence algérienne rendant public le message du président Lahoud n’a pas précisé si M. Bouteflika avait accepté cette invitation. Sa publication laisserait, toutefois, penser que le président Bouteflika pourrait venir à Beyrouth. L’Algérie, l’un des plus importants pays francophones, s’est tenue à l’écart de la francophonie depuis son indépendance en 1962. Le FLN avait fait voter une loi sur la généralisation de la langue arabe, reléguant le français, largement parlé en Algérie, au rang de « langue étrangère » et interdisant, sous peine d’amende et même d’emprisonnement, son utilisation. Après son élection, en avril 1999, le président Bouteflika a mis cette loi sous le boisseau et encouragé l’utilisation du français, qui devrait devenir première langue étrangère obligatoire dès la deuxième année primaire, au grand dam du courant islamo-conservateur. Ce courant a déjà multiplié les protestations et les menaces de boycotter l’école. M. Bouteflika a été le premier président algérien à assister à une réunion en relation avec la francophonie, en se rendant en janvier 2001 à Yaoundé au XXIe Sommet France-Afrique. Le président Jacques Chirac avait affirmé, en octobre 2001, que « l’Algérie est la bienvenue dans la francophonie ».
Le coup d’envoi du sommet de la francophonie appelé à se tenir du 18 au 20 octobre à Beyrouth pourrait être marqué, à la veille de l’ouverture officielle, par un discours prononcé par le président Jacques Chirac devant l’Assemblée nationale. Le Parlement tiendrait à cet effet une séance plénière le jeudi 17, à 15 heures 30, afin d’écouter l’intervention du...