Francophonie - Le Canada annonce l’octroi de 250 000 dollars à Beyrouth Lahoud réunit Salamé, Aridi et Hammoud pour optimiser les préparatifs du sommet d’octobre(photo)

À quelque vingt jours du démarrage du IXe sommet des chefs d’État ou de gouvernement francophones (qui se tiendra les 18, 19 et 20 octobre à Beyrouth), les préparatifs continuent d’aller bon train. À un rythme au moins quotidien. Ainsi, le n° 1 de l’État, le général Émile Lahoud, a présidé hier une réunion regroupant le ministre de la Culture chargé de la Francophonie, Ghassan Salamé, son collègue à l’Information, Ghazi Aridi, et le locataire du palais Bustros, Mahmoud Hammoud. En présence du représentant personnel du président Lahoud au sein de l’Organisation internationale de la francophonie, Charles Rizk, ainsi que du directeur général du palais présidentiel, Élie Assaf. Au centre des discussions : les préparatifs liés à la logistique, à l’administration et à l’information. Ainsi que l’ordre du jour du sommet, les détails des dossiers qui seront abordés pendant les trois jours de réunions, et la position libanaise à leur égard. Également évoquées, la nature et la teneur de la déclaration de Beyrouth, qui viendra couronner les débats, ainsi que tout ce qui se dit et qui est sujet à débat dernièrement au sein du Conseil permanent de la francophonie. Tout cela a permis, en fin de réunion, la prise de plusieurs décisions visant à assurer la réussite du sommet, tant sur le plan politique qu’au niveau de l’organisation. Une bonne nouvelle a dû réjouir les participants à la réunion : la rallonge de 250 000 dollars canadiens (1 dollar canadien : 955 LL) accordée au gouvernement libanais par Ottawa, destinés à parfaire la tenue du sommet d’octobre. Outre, bien sûr, les quatre millions de dollars canadiens alloués l’an dernier, avant le report du sommet. « Le Canada souscrit à l’important rôle pluridimensionnel que joue la francophonie à l’échelle internationale. Le sommet fournira, aux pays de la francophonie, une autre occasion appréciable de mieux se comprendre, particulièrement à la suite des événements tragiques de l’automne dernier », a déclaré, dans un communiqué, le secrétaire d’État canadien à l’Amérique latine, à l’Afrique et à la Francophonie, Denis Paradis, qui avait déclaré quelques jours plutôt à L’Orient-Le Jour que le Canada allait étudier « avec sympathie » la demande libanaise.