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Actualités - CHRONOLOGIE

« Le pouvoir ne veut pas reconnaître les résultats de la partielle du Metn», estime une ONG

Sur un ton particulièrement alarmiste, l’Association libanaise pour la démocratie des élections (ALDE) a fait état hier de toute une série de violations des droits de l’homme et des principes démocratiques dans les derniers épisodes du feuilleton de la partielle du Metn. « C’est la première fois depuis les législatives de 1996 que l’ALDE fait paraître un communiqué en rapport avec une opération électorale terminée depuis plus de trois mois. Tout cela parce que les agissements des responsables, par institutions et services interposés, ont transformé la partielle du 2 juin 2002 en une interminable série de violations de loi. Ces agissements ont atteint un degré tel qu’ils sont en passe de détruire ce qui reste du système démocratique et, au passage, le principe de l’élection, en le vidant de son contenu (...) », a affirmé l’ALDE. « Il est vrai que les Libanais se sont habitués aux immixtions et aux pressions durant les élections, notamment celles des autorités et de leurs services de sécurité, lesquelles ont pour but d’influencer la volonté de l’électeur, quitte à tronquer directement son choix. Ces interventions et les violations qui les accompagnaient se déroulaient le jour de l’élection ou durant le vote. Pour la première fois, les violations et les immixtions se produisent après les élections, dans une tentative des autorités de modifier les résultats définitifs », a-t-elle poursuivi. Dressant un bilan de toutes les exactions dangereuses qui se produisent généralement durant les élections au Liban (non-respect de l’isoloir, partialité des pouvoirs publics...), l’ALDE a indiqué qu’elles aboutissent dans les régimes démocratiques à la démission ou au renvoi des responsables du bon déroulement des élections. « Au contraire, le pouvoir est toujours déterminé à ne pas reconnaître le résultat des urnes et ne recule devant aucun moyen pour annuler les élections », a poursuivi l’ALDE. « Le plus dangereux est l’implication de la justice pour frapper d’illégalité les résultats des élections, ainsi que l’utilisation de lois, qui marquaient une amélioration de la législation libanaise, à des fins politiques claires, sans se soucier des répercussions négatives qui s’ensuivront », a-t-elle estimé. « L’implication du pouvoir judiciaire, l’utilisation de ses décisions à des fins politiques directes portent atteinte à l’indépendance de ce pouvoir, au rôle du Conseil constitutionnel, et vident de leur contenu certains principes et certains textes juridiques (...) », a ajouté l’ALDE. L’organisation a enfin procédé à une étude de l’article 68, se demandant pourquoi il n’avait pas été appliqué en l’an 2000 contre certains médias, et a fait allusion à l’influence de l’Exécutif sur le Conseil constitutionnel et au danger de l’adoption de la circonscription unique pour la loi électorale de 2005.
Sur un ton particulièrement alarmiste, l’Association libanaise pour la démocratie des élections (ALDE) a fait état hier de toute une série de violations des droits de l’homme et des principes démocratiques dans les derniers épisodes du feuilleton de la partielle du Metn. « C’est la première fois depuis les législatives de 1996 que l’ALDE fait paraître un communiqué...