Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Agriculture - Une des caractéristiques du Akkar La culture de cacahuètes : peu coûteuse et profitable(photo)

La culture de cacahuètes reste une des caractéristiques de la plaine du Akkar. Malgré les difficultés que connaissent actuellement les agriculteurs et le vent de transformation qui souffle sur ce secteur, les cacahuètes demeurent une valeur sûre de cette région de l’extrême-nord du Liban, touchée par la crise économique et l’abandon. Certes, les grandes cultures traditionnelles comme celles du tabac, des pommes de terre et des agrumes dominent toujours le paysage, mais les cacahuètes restent la spécialité des petits agriculteurs, ceux qui ont de petites surfaces à leur disposition, ou ceux qui exploitent les terres en fermage. Ceux-ci affectionnent tout particulièrement ce type de culture pour plusieurs raisons. D’une part, il s’agit d’une agriculture peu coûteuse puisqu’elle ne nécessite pas de soins particuliers ni un usage excessif de pesticides. Son coût de production raisonnable rend son écoulement sur le marché plus facile, d’autant plus que la concurrence n’est pas importante dans le domaine. D’autre part, la main-d’œuvre provient traditionnellement du noyau familial : les hommes s’occupent des différentes étapes de la culture et de la cueillette manuelle, alors que les femmes et les enfants se chargent ultérieurement de séparer le fruit de la tige et d’étaler les cacahuètes ainsi préparées pour les faire sécher au soleil. La culture, la cueillette et la préparation des cacahuètes durent de début septembre jusqu’à la mi-octobre. Une partie des fruits est vendue directement au consommateur pour être mangée crue ou bouillie avec du sel, et le reste est écoulé auprès des pistacheries. Il n’existe pas de pressoirs pour extraire de l’huile à partir de cacahuètes au Liban. Par ailleurs, les agriculteurs gardent pour eux une partie de la production, qui leur servira de graines à planter pour la saison suivante. Michel HALLAK
La culture de cacahuètes reste une des caractéristiques de la plaine du Akkar. Malgré les difficultés que connaissent actuellement les agriculteurs et le vent de transformation qui souffle sur ce secteur, les cacahuètes demeurent une valeur sûre de cette région de l’extrême-nord du Liban, touchée par la crise économique et l’abandon. Certes, les grandes cultures traditionnelles...