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Baabda Le chef de l’État appelle à l’unité des rangs

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a appelé hier les Libanais à « unir les rangs, du sommet à la base, à la lumière des circonstances régionales actuelles qui requièrent la consolidation de la scène interne ». S’exprimant devant une délégation d’hommes d’affaires libanais présidée par M. Armand Farès, le chef de l’État a mis l’accent sur « la nécessité de ne pas se laisser détourner par des questions d’ordre secondaire qui ne profitent pas à l’ensemble de la société libanaise, toutes catégories confondues ». Le président Lahoud a indiqué qu’il « a confiance en l’avenir du Liban et en la capacité du pays à faire face aux échéances régionales qui se profilent à l’horizon, parce que les Libanais, dans leur majorité écrasante, sont convaincus qu’il n’est pas de salut hors de l’unité, de la cohésion et de l’intérêt supérieur du Liban ». Lequel « a la priorité sur les intérêts personnels et égoïstes », a-t-il souligné. Le général Lahoud a par ailleurs estimé que « la stabilité politique et sécuritaire qui prévaut dans le pays constitue une ligne rouge que nul ne peut transgresser, parce que l’État, à travers l’ensemble de ses institutions, est déterminé à continuer à défendre les droits des citoyens garantis dans la Constitution à travers l’application juste et équitable de la loi ». « L’alternative serait le retour aux temps des guerres fratricides et des combats de rue », a-t-il ajouté. Il a en outre estimé que « tout pari sur des conflits entre les pôles du pouvoir sur telle ou telle question est perdu d’avance ». « Les conflits entre responsables ne sont pas permis, parce qu’ils coûtent trop cher (au pays), alors que les accords sont, au contraire, très profitables. D’ailleurs, les Libanais ont commencé à constater un changement qualitatif au niveau du traitement des dossiers de l’actualité par les responsables. Ce saut qualitatif reflète une unité dans les positions à adopter, unité fondée sur la loi, la transparence et la responsabilité nationale », a indiqué le chef de l’État. « C’est à travers cette perspective que l’État traite le dossier économique, notamment le projet du budget 2003 et les projets de privatisation qui seront proposés aux grandes sociétés locales et internationales, en fonction de critères nets et qui préservent les droits de l’État et les intérêts du Trésor », a poursuivi le président de la République. Le chef de l’État a également mis l’accent devant ses hôtes sur la nécessité « d’éloigner les considérations communautaires de la politique interne et de ne pas politiser l’économie parce que le Liban s’est autrefois affaibli, notamment au plan régional et international, lorsque le confessionnalisme s’est renforcé et que certains en ont usé au niveau économique, politique et sécuritaire. Au contraire, le Liban a recouvré son rôle au plan arabe et international quand l’État s’est engagé, il y a quatre ans, dans certaines options nationales et stratégiques, loin des slogans creux et de la surenchère et a estimé que l’État fort est celui qui protège toutes les communautés et qui les empêche de s’entre-tuer ». Le général Lahoud a enfin indiqué que le projet d’assurance vieillesse verra prochainement le jour et a estimé que « le Conseil économique et social a un rôle pionnier à jouer avec les associations de la société civile et les instances officielles, pour la réalisation de l’intérêt national supérieur, à travers un dialogue rationnel et calme ». Par ailleurs, le chef de l’État s’est entretenu avec l’ancien Premier ministre, Rachid Solh, avec qui il a évoqué le différend sur la question du Wazzani.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a appelé hier les Libanais à « unir les rangs, du sommet à la base, à la lumière des circonstances régionales actuelles qui requièrent la consolidation de la scène interne ». S’exprimant devant une délégation d’hommes d’affaires libanais présidée par M. Armand Farès, le chef de l’État a mis l’accent sur « la...