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Actualités - CHRONOLOGIE

Drogue - La police judiciaire en appelle à la société civile, aux parents et aux responsables pédagogiques Un fléau dont les jeunes sont les victimes et les instruments(photo)

Le chef de la police judiciaire, le brigadier Samir Sobh, a invité les responsables des écoles et universités, et les associations civiles, à coopérer avec la police judiciaire pour combattre le « fléau » de la consommation de drogue dans les milieux scolaires et universitaires. Un fléau dont les jeunes sont les victimes et, parfois aussi, malheureusement, les instruments. Le brigadier Sobh a lancé son appel à l’occasion de la présentation à la presse de huit revendeurs de drogue actifs dans les milieux des jeunes à Beyrouth et dans le Mont-Liban, choisis parmi une vingtaine de personnes arrêtées dans un coup de filet effectué au cours des dernières 24 heures. La quantité de drogue saisie, à l’occasion de cette série d’arrestations, est de 2,7 kilos de haschisch, 45 g de cocaïne, 18 g d’héroïne et des pilules d’extasy. Le brigadier Sobh a ensuite présenté à la presse : Lina G. (23 ans) et Ali G. (23 ans), arrêtés à Bir Hassan en flagrant délit de revente de drogue et trouvés en possession de pilules d’extasy et de petits sachets de nylon de cocaïne et d’héroïne ; Atel M. (29 ans), arrêté à Ghobeiré en flagrant délit ; Hossep M. (51 ans), arrêté à Nabaa et au domicile duquel de la drogue a été trouvée (cocaïne et haschisch) ; Fady G. (36 ans), arrêté au cours d’une descente à son domicile, à Ghaboun ; Tanios H. (41 ans), arrêté grâce à la coopération de la Sûreté de l’État et qui a avoué que son domicile, à Dékouané, était devenu un centre de revente de drogue ; Ali A. (37 ans), arrêté à Aley, reconnu coupable de menaces, d’agressions et d’usage et de revente de drogue ; enfin Chadi F. (26 ans), arrêté en flagrant délit de revente de drogue, rue Hamra. Aux questions des journalistes, le commandant de la brigade judiciaire a ajouté qu’un revendeur de drogue, Amer Abbas Hamadé (43 ans), s’était livré de lui-même à la police, qui le recherchait pour revente de drogue. L’officier a insisté sur la nécessité d’accorder le plus de publicité possible à ces arrestations, afin d’alerter les écoliers et étudiants, ainsi que leurs parents, sur les dangers qui les guettent. Au sujet de la campagne d’éradication de la drogue dans la Békaa, le brigadier Sobh a répété qu’elle avait pris fin, avec la destruction de quelque 112 mille dounoms de plants de drogue. Toutefois, a-t-il ajouté, la surveillance de ces superficies ne se relâche pas, et des tracteurs repassent sur certaines d’entre elles pour s’assurer que les plants ne repoussent pas. Interrogé au sujet des « barons » de la drogue et de ceux qui la produisent, le brigadier Sobh a éludé la question en refusant de distinguer entre les grands criminels et les petits revendeurs, en affirmant que « grand ou petit, un trafiquant de drogue est un trafiquant ». Il a toutefois reconnu que « les personnes arrêtées pourraient faire partie de plus d’un réseau de trafiquants, et il est certain qu’ils s’approvisionnent quelque part ». « Toutefois, a-t-il enchaîné, en coupant les fils qui lient cette source aux consommateurs, nous l’isolons et, dans un second stade, nous nous efforçons de remonter la filière jusqu’au principal pourvoyeur.» Le chef de la police judiciaire a conclu sa conférence de presse en lançant son appel aux jeunes d’abord, mais aussi à leurs parents, aux responsables d’institutions pédagogiques et aux ONG, afin qu’une chaîne de solidarité s’établisse dans la lutte contre le phénomène de la consommation de drogue. « Je l’ai dit, et je le répète, a-t-il conclu, une balle peut tuer un homme ou plus, mais la drogue, ce terrible fléau, tue toute une société. »
Le chef de la police judiciaire, le brigadier Samir Sobh, a invité les responsables des écoles et universités, et les associations civiles, à coopérer avec la police judiciaire pour combattre le « fléau » de la consommation de drogue dans les milieux scolaires et universitaires. Un fléau dont les jeunes sont les victimes et, parfois aussi, malheureusement, les instruments. Le...