Partis Soulever la question de l’abolition du confessionnalisme équivaut à une provocation, estiment les FL

Les Forces libanaises ont estimé hier dans un communiqué que « le fait de soulever la question de l’abolition du confessionnalisme politique actuellement n’est pas innocent ». « Il s’agit d’une provocation visant à faire assumer au confessionnalisme toutes les erreurs que le pouvoir est en train de commettre », ont affirmé les FL. Et d’estimer que l’abolition du confessionnalisme politique est un sujet qui excite les passions à l’heure où il convient d’apaiser la situation et d’établir un dialogue capable de préserver la citoyenneté politique et le pluralisme social, qui sont les deux fondements de la vie commune. Les FL ont par ailleurs souligné que la proposition avancée ne vise pas à abolir effectivement le confessionnalisme, mais à imposer une autre domination communautaire et donc à consacrer le confessionnalisme politique, à l’heure où il faut combattre le radicalisme religieux et communautaire par l’éducation et par une application saine des règles de la participation juste et équilibrée à tous les niveaux. Concernant la loi électorale, les FL ont enfin plaidé pour les petites circonscriptions et une véritable représentation, mettant l’accent sur la nécessité de tenir compte du principe de la souveraineté comme fondement de cette loi, faute de quoi la décision nationale serait tronquée et les principes de liberté et de démocratie spoliés.