Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-USA - La visite de l’émissaire américain durera deux jours Hezbollah, Irak et el-Qaëda à l’ordre du jour des entretiens de Satterfield à Beyrouth

Le sous-secrétaire d’État adjoint pour le Proche-Orient, David Satterfield, est arrivé hier soir à Beyrouth pour une visite de deux jours dans le cadre d’une tournée dans la région. M. Satterfield, ancien ambassadeur au Liban, n’a pas fait de déclaration à son arrivée, sa visite ne commençant officiellement qu’aujourd’hui. M. Satterfield doit d’abord se rendre aujourd’hui au ministère des Affaires étrangères. Il rencontrera ensuite le président Émile Lahoud, puis successivement le chef du Parlement Nabih Berry, le Premier ministre Rafic Hariri et enfin le chef du PSP, Walid Joumblatt. M. Satterfield doit se rendre demain au Liban-Sud pour y rencontrer le commandement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Il devrait enfin s’entretenir avec des parlementaires, ainsi qu’avec des responsables du secteur économique privé. Venant de Damas, M. Satterfield doit quitter le Liban jeudi en soirée, clôturant ainsi une tournée au Proche-Orient qui l’a successivement conduit en Israël, dans les territoires autonomes palestiniens, en Égypte, en Jordanie et en Arabie saoudite. Après une rencontre lundi avec le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh, M. Satterfield avait appelé Damas et Beyrouth, qui soutiennent le Hezbollah, à éviter toutes « provocations et escalades » qui pourraient aggraver le conflit israélo-arabe. La milice avait lancé jeudi dernier une attaque contre des positions israéliennes dans le secteur controversé des fermes de Chébaa, tuant un soldat israélien et en blessant deux autres. La lutte contre el-Qaëda Par ailleurs, le responsable du département d’État avait appelé la Syrie et les pays du Proche-Orient, à poursuivre leur coopération dans la lutte contre le réseau el-Qaëda. « Nous accordons une grande priorité aux efforts, déployés au niveau international et avec nos partenaires dans la région, notamment la Syrie, pour coopérer contre la menace que représente ce groupe extrêmement dangereux », a-t-il indiqué hier matin à Damas. Toutefois, M. Satterfield n’a pas voulu s’exprimer au sujet des informations publiées lundi par le quotidien israélien Haaretz, et selon lesquelles Damas aurait permis à quelque 150 à 200 membres d’el-Qaëda de se réfugier dans le camp palestinien de Aïn el-Héloué. Le quotidien israélien Haartez avait affirmé lundi tenir ces informations de « plusieurs services de renseignements », précisant que les membre d’el-Qaëda sont arrivés au Liban venant d’Afghanistan via Damas. Le journal avait ajouté que les islamistes sont responsables d’affrontements armés qui se sont récemment produits à Aïn el-Héloué. Des affrontements avaient en effet éclaté à la mi-août dans le camp, faisant deux morts et huit blessés. Ils avaient été provoqués par le refus du groupuscule Isbat al-Ansar de livrer un Libanais, Badih Hamadé, dit « Abou Obeida », responsable de l’assassinat de trois militaires libanais venus l’arrêter. À la suite de fortes pressions du Fateh et du Hamas, le meurtrier avait fini par être livré aux autorités libanaises, mais une quinzaine d’islamistes recherchés pour leur participation aux événements de Denniyé (Liban-Nord, janvier 2000), sont toujours retranchés dans le camp.
Le sous-secrétaire d’État adjoint pour le Proche-Orient, David Satterfield, est arrivé hier soir à Beyrouth pour une visite de deux jours dans le cadre d’une tournée dans la région. M. Satterfield, ancien ambassadeur au Liban, n’a pas fait de déclaration à son arrivée, sa visite ne commençant officiellement qu’aujourd’hui. M. Satterfield doit d’abord se rendre aujourd’hui...