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Actualités - CHRONOLOGIE

Dialogue - Le groupe de députés chrétiens a été reçu par le président de la Chambre Berry au RPC : Rétablir l’équilibre sur la scène politique(PHOTO)

«Le Liban est une nécessité, un message, conformément aux propos du pape. Pour que ce message demeure et que le Liban reste un pays exceptionnel en tant que pays arabe dans la région et dans le monde entier, il faut qu’y prévale la stabilité. Et cette stabilité ne peut exister sans liberté, la liberté responsable et non pas le chaos, qui doit être fondée sur un discours politique diversifié et pluraliste et dans un cadre national. » Tels sont les propos tenus hier par le député Kabalan Issa el-Khoury à l’issue d’une réunion d’une heure entre le Rassemblement parlementaire de concertation (RPC) et le président de la Chambre, Nabih Berry, en présence des membres du RPC : le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, les ministres Khalil Hraoui, Sleimane Frangié et Michel Pharaon, et les députés Mikhaël Daher, Michel Murr, Jean Obeid, Ghattas Khoury, Hagop Kassardjian, Marwan Farès, Antoine Khoury, Samir Azar, Assaad Hardane, Gebrane Tok, Georges Kassarji, Karim Racy, Atef Majdalani, Nabil de Freige, Fayez Ghosn, Nader Succar, Élie Aoun, Robert Ghanem, Nabil Boustany, Antoine Andraos, Nazem Khoury, Jean Oghassapian, Serge TerSarkissian, Farid Mekary, Georges Dib Nehmé, Émile Émile Lahoud, Sayed Akl et Sélim Saadé. Une rencontre au cours de laquelle un sujet principal a été évoqué : le déséquilibre qui prévaut sur la scène politique, « la communauté chrétienne se sentant exclue, hors jeu », selon Kabalan Issa el-Khoury. « Nous avons dit au président Berry qu’il existe un déséquilibre au Liban aujourd’hui. Nous pouvons dire en tant que chrétiens libanais que nous avons agi de manière à provoquer ce déséquilibre », a affirmé M. Issa el-Khoury à l’issue de la réunion, en insistant sur « la nécessité de rétablir l’équilibre, au vu des circonstances difficiles au plan régional et pour faire face au séisme qui se profile à l’horizon et qui ne touchera pas que les chrétiens, mais l’ensemble du Liban ». « Nous avons évoqué les angoisses des chrétiens. On dit que par le passé, c’étaient les musulmans qui étaient lésés, mais je ne l’ai jamais constaté, ni sous Riad el-Solh, ni sous Abdel Hamid Karamé, ni sous Abdallah Yafi, ni sous Saëb Salam. Aujourd’hui, les chrétiens se sentent lésés parce qu’ils considèrent qu’ils sont hors jeu », a-t-il poursuivi, en précisant que « ce rassemblement est chrétien dans la pleine acception du terme », mais qu’il devrait « s’élargir à tous les autres groupes » et qu’il tient un « discours national ». Et M. Issa el-Khoury de mettre l’accent sur le fait que « le président Berry sera en tête de ceux qui déploieront tous leurs efforts pour rétablir l’équilibre ». « Nous ne pourrons le faire que si les rencontres regroupent toutes les parties, tous les chrétiens et tous les musulmans, sans exception », a-t-il ajouté. Le député du Nord a ensuite pris position contre l’abolition du confessionnalisme politique, « particulièrement dans ces circonstances, parce qu’une telle mesure augmentera les craintes de certaines parties » et qu’« on ne sait toujours pas ce que cela veut dire ». Il a indiqué qu’il fera son possible pour que telle soit la position du RPC. Il a enfin plaidé en faveur de l’élaboration d’une loi électorale plus juste, laquelle permettra « une meilleure représentation ».
«Le Liban est une nécessité, un message, conformément aux propos du pape. Pour que ce message demeure et que le Liban reste un pays exceptionnel en tant que pays arabe dans la région et dans le monde entier, il faut qu’y prévale la stabilité. Et cette stabilité ne peut exister sans liberté, la liberté responsable et non pas le chaos, qui doit être fondée sur un discours politique...