Gemayel : L’espoir d’un nouveau départ(PHOTO)

L’ancien président de la République Amine Gemayel a exprimé hier l’espoir que la rencontre entre le chef de l’État, Émile Lahoud, et la délégation des Assises de Kornet Chehwane, hier à Baabda, constituera « un nouveau départ pour le dialogue ». Interrogé par des journalistes qui l’accompagnaient lors d’une randonnée dans la vallée de Qannoubine, au Liban-Nord, M. Gemayel a déclaré : « Nous espérons que cette rencontre (au palais présidentiel) constituera un nouveau départ, car le Liban a besoin d’un dialogue. Et qui d’autre que le tenant de l’autorité suprême, c’est-à-dire le chef de l’État, serait en mesure de faire avancer ce dialogue ? » « Cela fait plus d’un an que nous réclamons un dialogue qui soit parrainé par le président de la République. Nous sommes toujours dans cet état d’esprit aujourd’hui », a ajouté M. Gemayel. « Quelles que soient les circonstances que traverse le pays et les problèmes dont nous nous plaignons, quels que soient les obstacles et les reproches que nous pouvons formuler, il reste que les institutions de l’État sont le dernier recours du citoyen. Ce que nous souhaitons, c’est que ces institutions soient en mesure de jouer le rôle qui leur est dévolu », a-t-il dit. Il a souligné que le « parrain » de ces institutions, en l’occurrence le chef de l’État, devrait « prendre en compte la dimension intérieure du problème – qui couvre le dialogue, la réforme et l’entente – aussi bien que sa dimension extérieure, notamment les relations du Liban avec tous ses frères, en particulier la Syrie, afin d’en rectifier le cours comme tout le monde le réclame ». À un journaliste qui lui faisait remarquer que « ces bonnes dispositions envers le président Lahoud » n’expliquaient pas pourquoi il avait refusé de faire partie de la délégation de Kornet Chehwane, M. Gemayel a indiqué que la présence de son fils Pierre et du député Kataëb Antoine Ghanem équivalaient à la sienne.