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NOUVEAUTÉS CD (photos)

«Il sospiro» de Rabih Abou Khalil Pour la première fois, Rabih Abou Khalil enregistre en solo. Dans cette traversée en solitaire des arcanes de son art, le oud est roi. Même si les amis n’ont pas été conviés à la fête, ce nouvel opus intitulé Il sospiro (le soupir) révèle, une fois de plus, toute la technique et la maîtrise de ce grand musicien. Ses inspirations ? Le «qawarma», le «charab el-tout» ou la «arouss de labneh». Il s’offre même le luxe de dédier une douce sérénade à une ânesse (eh oui, le compositeur ne manque pas de malice). L’album regroupe treize compositions. La pochette est un bijou de design. Au-delà des arabesques et fioritures de la couverture, il y a là moult clins d’œil humoristiques. Et, en prime, un délice de texte (de Jean-Louis Yaïch, traduit en français, italien, anglais, allemand et arabe), empreint d’érotisme, traitant des huîtres et des hommes. Après avoir exploré les diverses arrangements jazziques sur oud et compagnie, le musicien compositeur effectue là un retour aux sources très rafraîchissant. Et c’est de plaisir que l’on pousse un sospiro. Rabih Abou Khalil signera son CD ce jeudi 22 août à la CD-Thèque, Achrafieh, à partir de 18h. «Makhlouta» de José Fernandez Il y a trois sortes de makhlouta. La plus célèbre est constituée d’un assortiment de pistaches et autres «mixed nuts». Moins connue, la spécialité culinaire composée de pois chiche, de fèves, de maïs et d’oignon. Et, toute chaude, toute nouvelle, celle de José Fernandez. Sa recette? Un grand verre de flamenco, une généreuse portion de rythmes orientaux, une cuillerée de bouzouki grecque, une mesure de funk latin, une pincée de raggas indien et un zest de salsa. Résultat: un joyeux capharnaüm tellement bizarre qu’il vous laisse interdit. Les puristes auront du mal à avaler et encore moins à digérer. «Makhlouta», c’est onze morceaux pour tympans tolérants et… estomacs solides. Tania Saleh, album éponyme Tania Saleh signe là le grand retour des chansons libanaises à texte. De sa plume trempée dans l’acide, elle se révolte, se moque, s’étonne, lance des piques. La génération X, l’identité, la liberté d’expression, le temps qui passe, la mondialisation, l’injustice, la guerre, les protestations… Tout y passe, ou presque. Sur des arrangements de guitare rock survoltés (Mihran), des filets de riq (Ali el-Khatib), de basse groovie (Roger Abi Akl), de kanoun (Imane Homsi), d’accords de oud (Charbel Rouhana), de guitare complice (Issam Hajj Ali). Sans oublier la tabla jouée à l’ancienne par Tony Anka et la batterie nerveuse d’Émile Boustany. Un album qui a pris cinq ans pour arriver à maturité. «Masterisé» dans le célèbre studio d’Abbey Road par Chris Blair. À écouter, attentivement.
«Il sospiro» de Rabih Abou Khalil Pour la première fois, Rabih Abou Khalil enregistre en solo. Dans cette traversée en solitaire des arcanes de son art, le oud est roi. Même si les amis n’ont pas été conviés à la fête, ce nouvel opus intitulé Il sospiro (le soupir) révèle, une fois de plus, toute la technique et la maîtrise de ce grand musicien. Ses inspirations ? Le...