Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Le sort du cabinet fonction de la réussite des privatisations

Une source ministérielle bien informée estime que de la durée de l’entente entre les « présidences » dépend le succès des réalisations économiques, sociales, financières et administratives. Si l’entente dure suffisamment, ajoute la source, il serait possible d’accomplir les réalisations suivantes d’ici au début 2003 : l’exécution des projets de privatisation au niveau des téléphones fixe et portable, de l’Électricité, de la Régie, du transport en commun, des transports aérien et maritime, du Casino, des silos et de l’eau, pour assurer des rentrées susceptibles d’alléger la dette publique et de contribuer à réduire le déficit budgétaire. De même, il sera possible d’opérer les permutations administratives, diplomatiques et judiciaires gelées jusqu’ici en raison des tiraillements entre les pôles du pouvoir. Cependant, les privatisations ne deviendront effectives qu’en 2003, ce qui signifie que Paris II ne se tiendra qu’à la fin de l’année en cours et, plus probablement, au début de 2003 qui constituera une année-test pour les mesures économiques dont le résultat décidera du sort du cabinet actuel. Quoi qu’il en soit, la mise au point rapide du budget 2003 n’est pas aussi importante, aux yeux des observateurs, que la réussite du plan de réduction des dépenses dans une proportion de 10 % et d’augmentations des rentrées de l’État. De toute manière, elle n’aurait pas été rendue possible en l’absence d’entente entre le président de la République, le général Émile Lahoud, et le Premier ministre, Rafic Hariri. D’autant plus que le projet de budget devrait passer facilement à la Chambre, même si les discussions devaient en déborder le cadre pour toucher à la politique générale du gouvernement, car la contribution du chef de l’État à y apporter les dernières touches est garante de la confiance qui sera renouvelée au cabinet à l’issue des débats, une confiance qui durera jusqu’à la tenue de Paris II dont les résultats se répercuteront sur le sort du gouvernement. Les observateurs notent, par ailleurs, que l’ouverture de la campagne présidentielle dès maintenant est de nature à infliger un coup sérieux à l’entente entre les « présidences » et risque de se répercuter négativement sur la situation économique et financière du pays. Il n’en demeure pas moins que l’entente entre les trois pôles du pouvoir est de nature à éliminer tous les obstacles, alors que les tiraillements se répercutent négativement sur la situation. Émile KHOURY
Une source ministérielle bien informée estime que de la durée de l’entente entre les « présidences » dépend le succès des réalisations économiques, sociales, financières et administratives. Si l’entente dure suffisamment, ajoute la source, il serait possible d’accomplir les réalisations suivantes d’ici au début 2003 : l’exécution des projets de privatisation au...