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Actualités - CHRONOLOGIE

Irak - Schröder ne veut pas « dire amen sans discuter » Frappes US contre Bagdad : Bush de plus en plus contesté

Un nombre croissant de voix s’interrogent aux États-Unis sur le bien-fondé d’une intervention militaire US contre l’Irak, compliquant la tâche du président Bush déjà confronté aux réserves de plusieurs alliés à l’étranger. Le chancelier allemand Gerhard Schröder a réitéré hier sa ferme opposition à toute intervention militaire contre l’Irak, après que les États-Unis eurent officiellement protesté contre les prises de position de Berlin. Tout en réaffirmant son « respect » pour le partenaire transatlantique, M. Schröder a estimé que l’amitié ne signifiait « pas de dire amen sans discuter ». Aux États-Unis, la contestation s’est exprimée hier dans le camp des anciens de l’Administration conduite par Bush père, par la voix de son dernier secrétaire d’État, Lawrence Eagleburger. Même l’ancien commandant américain de l’opération « Tempête du désert » contre l’Irak en 1991, le général Norman Schwarzkopf, a exprimé des réserves sur les chances de succès d’une intervention américaine sans soutien international. Henry Kissinger, ancien secrétaire d’État du président Richard Nixon, a pour sa part observé que « le président n’a pas encore le cadre politique » pour une intervention. PAGE 11
Un nombre croissant de voix s’interrogent aux États-Unis sur le bien-fondé d’une intervention militaire US contre l’Irak, compliquant la tâche du président Bush déjà confronté aux réserves de plusieurs alliés à l’étranger. Le chancelier allemand Gerhard Schröder a réitéré hier sa ferme opposition à toute intervention militaire contre l’Irak, après que les...