IRAK - Les autorités renouvellent leur offre de discussions avec l’Onu Frappes contre Bagdad : des républicains US affichent leur réticence

Journée à rebondissements hier à propos de l’Irak avec la révélation de l’existence, aux États-Unis, de divisions au sein même du camp républicain sur l’opportunité d’une opération militaire contre le régime de Bagdad. Parmi les réticents, de grands noms de la scène politique américaine, tels Brent Scowcroft, ancien conseiller des présidents Ford et Bush père, ou encore Henry Kissinger. Au cours de la semaine, ces personnalités ont demandé à George Bush d’expliquer clairement le danger présenté par l’Irak et les conséquences d’une attaque pour le monde et les États-Unis. Ces réserves, le président américain les a balayées hier soir, égrainant ses griefs à l’encontre du maître de Bagdad et affichant sa détermination à défendre « l’Amérique et la liberté ». Côté irakien, outre la rhétorique habituelle prévenant l’Administration d’une « leçon inoubliable » à Washington en cas d’attaque, Bagdad renouvelait son offre de discussions avec l’Onu sur une reprise des inspections en désarmement. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, le chef de la diplomatie irakienne, Naji Sabri, indique que « la délégation technique de l’Onu pourra soulever tous les sujets qu’elle juge nécessaires pour faire avancer les discussions ». PAGE 10