Actualités - CHRONOLOGIE
BEYROUTH-DAMAS - Le vice-président syrien met en garde Washington Khaddam reproche à l’État libanais d’avoir manqué à son devoir
le 16 août 2002 à 00h00
Depuis que la Syrie a « tutellisé » le Liban, c’est la première fois que cela se dit. Du moins publiquement. « Les performances politiques de certains alliés (libanais) de la Syrie ne se sont pas élevées au niveau requis. En de nombreuses circonstances et en ce qui concerne bon nombre de prises de position », a asséné, par la voix d’Ismaïl Succariyé, un ancien député proche, à l’époque, de Rafic Hariri, Abdel-Halim Khaddam en personne, le vice-président syrien (proche, lui aussi, du Premier ministre). Le n° 2 à Damas a reproché à l’État libanais de ne pas avoir pleinement rempli son devoir, de ne pas avoir dialogué (et pris sous son aile protectrice) avec « l’ensemble » de l’échiquier politique local. Après avoir fustigé, dans une allusion évidente et un peu fourre-tout au congrès maronite de Los Angeles, à Kornet Chehwane ou aux aounistes, tous ceux qui « ont misé sur le mauvais cheval, en pariant sur un appui du congrès US, par le biais » de la Syria Accountability Act. Prévenant les États-Unis qu’ils sortiraient « perdants au Liban, s’ils y répondaient positivement ». Page 2
Depuis que la Syrie a « tutellisé » le Liban, c’est la première fois que cela se dit. Du moins publiquement. « Les performances politiques de certains alliés (libanais) de la Syrie ne se sont pas élevées au niveau requis. En de nombreuses circonstances et en ce qui concerne bon nombre de prises de position », a asséné, par la voix d’Ismaïl Succariyé, un ancien député...
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