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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses Hésitation du dollar au lendemain de la décision de la Fed

Le dollar est resté hésitant sur les marchés des changes internationaux souffrant toujours de la décision de la Fed de laisser ses taux d’intérêt inchangés. Les marchés se sont montrés parfois dans une position inconfortable pour le dollar, se focalisant sur l’échéance fixée à minuit par la SEC qui a demandé aux sociétés cotées en Bourse de faire certifier leurs comptes par leurs dirigeants sous peine de sanctions. Dans cette attente, le billet vert s’est ressenti en un premier temps de l’annonce par l’Insee que la production industrielle en France a progressé de 0,3 % en juin après une hausse de 0,2 % en mai ainsi que de la baisse du nombre du taux de chômage en Grande-Bretagne à 3,1 % en juillet contre 3,2 % en juin, privilégiant les placements en euro et en sterling. Toutefois, il a trouvé appui, en un deuxième temps, dans la hausse de 0,3 % des ventes des entreprises aux États-Unis dans une proportion plus grande que la hausse de 0,2 % de leurs stocks en juin ainsi que dans la reprise de Wall Street. C’est ainsi qu’en fin de journée, il est parvenu à se négocier à New York non loin de ses derniers niveaux de la veille à 0,9785 pour un euro contre 0,9830, à 1,5375 pour un sterling contre 1,5370, à 1,4955 FS contre 1,4870 et à 117,35 yens contre 118,50. Forte reprise de Wall Street après un départ volatil En Bourse, les marchés américains des actions étaient volatils hier, après avoir succombé la veille à une vague de liquidations dans la foulée de la décision de la Fed. Mais l’humeur, qui était assombrie par la reconnaissance de celle-ci que les risques d’un affaiblissement de l’économie américaine existaient toujours, a subi quelques modifications hier, après que le Conference Board eut estimé que l’éventualité d’une double récession aux États-Unis était improbable, affirmant que la croissance allait se raffermir avec une hausse du PIB de 4,1 % cette année. De plus, les investisseurs ont été encouragés par la décision d’IBM de supprimer 15 613 emplois pour réduire ses dépenses et la révision à la hausse par News Corp de ses prévisions de résultats en 2002/2003 ainsi que par l’annonce d’une filiale de Lucent de la réorganisation des ses activités. En effet, Wall Street est parvenue à gagner 3,08 % et le Nasdaq, 5,12 %. Quant aux Bourses européennes, elles ont chuté face au scepticisme entourant les perspectives de croissance aux États-Unis après le statu quo monétaire américain. Elles se sont ressenties aussi de l’avertissement lancé par Applied Materials sur ses résultats et du déclassement des notes de Vivendi par S&P et Moody’s. À Beyrouth, l’activité s’est encore ralentie sur le marché des changes où offres et demandes du dollar continuaient à s’équilibrer d’elles-mêmes. L’action de la BDL a donc servi à le faire fixer au même taux moyen indicatif de 1 507,50 LL pendant qu’il se négociait toujours entre 1 512,50 et 1 513 LL dans les échanges interbancaires. À la Bourse de Beyrouth, on a relevé la hausse de 18 500 actions C de la Byblos Bank de 1 5/32 à 1 8/32 $ et de 249 actions C de la banque Audi de 14 1/2 à 15 $, dans un marché autrement stationnaire sur le restant de la cote. Élie KAHWAGI
Le dollar est resté hésitant sur les marchés des changes internationaux souffrant toujours de la décision de la Fed de laisser ses taux d’intérêt inchangés. Les marchés se sont montrés parfois dans une position inconfortable pour le dollar, se focalisant sur l’échéance fixée à minuit par la SEC qui a demandé aux sociétés cotées en Bourse de faire certifier leurs...