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Actualités - CHRONOLOGIE

Attentat de Batchay Arrestation de 4 fondamentalistes

Quatre fondamentalistes sunnites, soupçonnés d’avoir trempé dans l’attentat à l’explosif qui a visé le chef des gardiens de la prison centrale de Roumié, le sergent Georges Akouri, ont été arrêtés hier. Les quatre hommes avaient été relâchés sous caution au cours des dernières semaines. Deux d’entre eux avaient été arrêtés après les accrochages de janvier 2000 entre l’armée et les fondamentalistes sunnites à Denniyé, au Liban-Nord, qui avaient fait 45 morts, dont 11 militaires. Les deux autres avaient été arrêtés dans un dossier lié à cette affaire, a précisé une source judiciaire. Ils sont soupçonnés d’avoir trempé dans l’attentat à l’explosif qui a détruit dimanche la maison du sergent Akouri, à Batchay, caza de Baabda. La belle-mère de Akouri, Maha Akouri (55 ans) avait été tuée et sa fille, Dolla Akouri (32 ans), grièvement blessée. Le sergent Akouri, qui ne se trouvait pas chez lui lors de l’explosion, a affirmé avoir reçu des menaces de ces prévenus lorsqu’ils étaient détenus, selon une source judiciaire. Selon des services de sécurité, un cinquième suspect aurait été interpellé dans cette affaire et doit être interrogé. Les détenus de Denniyé, au nombre de plusieurs dizaines, protestent régulièrement contre les conditions de leur détention à Roumié et y avaient à plusieurs reprises provoqué des émeutes, entraînant l’intervention des autorités. Ils sont notamment accusés d’avoir fomenté des troubles qui ont provoqué la mort de militaires et de civils et d’avoir participé à des camps d’entraînement militaire. Ils sont jugés par la Cour de justice, la plus haute instance judiciaire du pays, mais le verdict n’a pas encore été prononcé.
Quatre fondamentalistes sunnites, soupçonnés d’avoir trempé dans l’attentat à l’explosif qui a visé le chef des gardiens de la prison centrale de Roumié, le sergent Georges Akouri, ont été arrêtés hier. Les quatre hommes avaient été relâchés sous caution au cours des dernières semaines. Deux d’entre eux avaient été arrêtés après les accrochages de janvier...